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Votre questionJudas utilisé à son insu par Dieu ?
bojour, j'ai lu dans jean "13, 26" que jésus dit que quelqu'un le trahira et que ce sera celui qui prendra le morceau de pain. En mangeant le pain, à la demande de jésus, judas a avalé le diable...comme il est mis dans l'écriture.Dois-je comprendre que certaines choses arrivent malgré nous et que si quelqu'un voulait choisir de bien agir dans certains cas, elle s'encoublerait quand même dans le mal, car c'était prévu?
Réponse de : 
Jean-Denis Kraege
Jean-Denis Kraege
Il y a bien quelque chose du type de ce que vous décrivez qui est assez régulièrement
précisé dans la Bible. Dans l'exemple de Judas tel, en tout cas, que décrit
dans l'évangile de Jean (13,21ss.), Judas ne semble absolument pas conscient
de ce dont il est l'instrument. Il est utilisé par Dieu pour que la glorification-élévation
de Jésus sur la croix puisse avoir lieu. C'est absolument à son insu qu'il fait
le mal - à nos yeux d'humains - qui n'est pas ici le mal aux yeux de Dieu.
Cela va donc plus loin que ce que vous donnez comme interprétation. Non seulement,
si je veux le bien, il m'arrive de m'"encoubler quand même dans le mal". C'est
l'expérience décrite par Paul en Rm 7 (15ss.).Mais parfois, en faisant des choses
qui me semblent bonnes je fais le mal. L'exemple classique est l'amour de parents
pour leur enfant qui empêche le développement de cet enfant. Inversément, il
peut arriver que je fasse ce qui est mal à mes yeux et aux yeux des hommes et
que cela entre dans le plan de Dieu. Conclusion: il nous faut constamment revoir
notre définition du bien et du mal. Ce n'est pas notre définition qui est la
norme, mais bien celle de Dieu...
précisé dans la Bible. Dans l'exemple de Judas tel, en tout cas, que décrit
dans l'évangile de Jean (13,21ss.), Judas ne semble absolument pas conscient
de ce dont il est l'instrument. Il est utilisé par Dieu pour que la glorification-élévation
de Jésus sur la croix puisse avoir lieu. C'est absolument à son insu qu'il fait
le mal - à nos yeux d'humains - qui n'est pas ici le mal aux yeux de Dieu.
Cela va donc plus loin que ce que vous donnez comme interprétation. Non seulement,
si je veux le bien, il m'arrive de m'"encoubler quand même dans le mal". C'est
l'expérience décrite par Paul en Rm 7 (15ss.).Mais parfois, en faisant des choses
qui me semblent bonnes je fais le mal. L'exemple classique est l'amour de parents
pour leur enfant qui empêche le développement de cet enfant. Inversément, il
peut arriver que je fasse ce qui est mal à mes yeux et aux yeux des hommes et
que cela entre dans le plan de Dieu. Conclusion: il nous faut constamment revoir
notre définition du bien et du mal. Ce n'est pas notre définition qui est la
norme, mais bien celle de Dieu...