Peut-on aimer un Dieu qui nous a enfermé dans un piège ?

J'avoue ne pas reconnaître mes propos dans ce que vous avez compris... peut-être
me suis-je mal exprimée ?! Je m'en excuse, et j'aimerais en tous les cas que
vous ne continuiez pas plus longtemps à penser que j'ai parlé d'un Dieu pervers;
c'est justement d'un Dieu d'amour dont j'ai voulu parler : la mécompréhension
entre vous et moi est donc grave, et je souhaite vivement qu'elle se dissipe
!

Donc, je recommence : je répondais à une personne qui posait la question du
mal. Navrée, mais il faut quand-même bien constater que le mal existe sur la
terre. Comment, alors, parler d'un Dieu d'amour ? Voilà où j'avais commencé...
Je n'ai ensuite jamais dit que Dieu nous avait enfermé dans un puits. J'ai justement
essayé d'expliquer le contraire, à savoir que, dans un monde où le mal existe
(c'est un fait, qu'on est bien obligés d'admettre), je crois en un Dieu qui
m'aime, qui me veut libre. Ce Dieu-là ne me fait pas miroiter une issue impossible,
mais il m'ouvre le chemin d'une issue possible. Ce Dieu-là, j'ai personnellement
choisi de lui faire confiance et de l'aimer en retour; mais personne ne vous
oblige à faire de même.

J'espère avoir dissipé le malentendu; car je ne pourrais pas plus que vous aimer
un Dieu qui m'enfermerait dans un piège !