Reprendre la question de la guérison ?
Je suis désolé si la réponse donnée précédemment sur le don de guérison vous
a choquée. Je suis prêt à remonter en amont avec vous : si l'on admet qu'il
y a des gens qui sont guéris par Dieu, on est aussi obligé de constater qu'il
y a des gens qui ne le sont pas, n'est-ce pas ? Dès lors, comment faire autrement
que de se dire que le "pourquoi" nous échappe, que les raisons de cette guérison
ou de cette non-guérison sont de l'ordre du non maîtrisable, comme tant de choses
dans l'existence.
C'est révoltant pour celui qui demande la guérison de ne pas la recevoir, c'est
vrai ! C'est parfois un peu gênant pour celui qui la reçoit, car il sait bien
qu'il ne s'agit pas d'une question de mérites ou que sais-je encore ?
"Pourquoi est-ce que ça m'arrive ?" se demandent au même moment ces deux personnes.
Disons que je ne voudrais pas, pour le seul motif d'être à tout prix logique
et cohérent, refuser l'idée que Dieu guérit. Le fait qu'on pourrait ne pas guérir
ne m'empêche pas de croire très fort en cette guérison divine.
Je préfère donc rester, avec vous, sur un point d'interrogation plutôt que sur
des points d'exclamation. Bon questionnement à vous aussi.
Gilles B.