Seriez vous favorable au rétablissement de la peine de mort?

Excusez-moi de vous redéranger,mais votre réponse de l'autre jour me travaille.Sans
les Skandhas et les dettes karmiques,comment expliquez-vous que certains soient
des génies comme Einstein ou Mozart pendant que d'autres sont analphabètes tout
au long de leur existence,que des entités soient physiquement agréables alors
que d'autres sont moins gâtés à ce niveau-là,que certaines âmes vivent dans
l'opulence à l'inverse d'un certain nombre de leurs congénères vivant dans la
débine ?La réponse de Luc 16:19-31 à elle seule est insatisfaisante à cause d'1 Timothée
6:17 qui corroborre si besoin était que ce sont bien les riches égoïstes qui
sont condamnés au plan astral inférieur pouvant évidemment devenir géhenne à
la fin des temps s'il n'y a pas eu correction entre-temps.Sur la base de Matthieu 18:6
et de Luc 17:2, seriez-vous favorable au rétablissement de la peine de mort
en Suisse pour des délinquants pires qu'Ananias et Saphira(Ac. 5:1-11)?Après
tout,un péché contre l'Esprit-Saint (Mc. 3:29) ne peut être pardonné au bout
d'une vie et l'on a nul besoin d'individus de cet acabit.Qu'en dites-vous?
Bonjour Rustam

Je n’entrerai pas en matière sur vos références de nature ésotérique : c’est
un domaine où je suis parfaitement incompétent. Je ne répondrai donc qu’à votre
question concernant Matthieu 18 :6 et Luc 17 :2. Il ne s’agit là aucunement
d’une justification de la peine de mort ! Jésus veut simplement montrer, à sa manière
abrupte, toute la gravité qu’il y a à être une occasion de chute pour un petit
Ÿ à lui ôter toute espérance. Cette noyade n’est pas présentée comme une punition,
mais comme,  un sort préférable Ÿ, un  il vaudrait mieux que Ÿ. Pour montrer
toute la gravité d’un tel acte sur le plan spirituel, qu’on a justement tendance
à négliger, Jésus utilise à dessein une image extrême, destinée à réveiller
les consciences. Mais ce n’est qu’une image. J’ajouterai que nous pouvons tous,
à un moment où à un autre, devenir les  délinquants Ÿ d’un tel acte, puis le
regretter amèrement.