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Pourquoi coupables pécheurs pardonnés?

21.09.2005 Thème : Christianisme et autres religions Bookmark and Share
Réponse de : Heinz BirchmeierHeinz Birchmeier
ensément chaque instant et vous acceptez l'autre tel qu'il est
là où il en est (malade, toxicomane, violent, désespéré).

cette horrible expérience que j'ai faite me permet (après une thérapie évidemment)
d'être plus tolérante avec cette acceptation que nous sommes mortels et impuissants.
Cela me permet de mettre mes limites pour me faire respecter tout en ayant de
la compassion pour celui qui pourrait m'agresser.


Je ne comprend pas ce que Dieu nous reproche et je trouve terrible de sa part
de sacrifier son propre enfant parce que nous n'étions pas parfaits?

La culpabilité n'aurait-elle pas été inventée par l'Eglise pour garder ses fidèles
au moyen de la peur ou de la superstition?


merci
espoir
Bonjour espoir
Je partage votre malaise devant le schéma  coupables-pardonnés. Bien sûr que
nous avons besoin du pardon de Dieu, mais je comprends plutôt ce pardon comme
une libération à l’égard de ce qui nous empêche de vivre et laisser vivre, nos
lacunes, nos erreurs, nos échecs, nos fautes. Ce que la bible appelle le péché, c’est
tout ce qui nous empêche d’être ce que nous devrions être. (le texte original
signifie  ce qui manque la cible Ÿ) C’est un peu l’exclamation désespérée de
l’apôtre Paul quand in écrit:  Je ne comprends rien à ce que je fais : ce que
je veux,je ne le fais pas, mais ce que je hais je le fais …! Ÿ (Rom 7 :15ss).
La  culpabilité Ÿ c’est plutôt le désespoir devant ce que nous sommes ( ou
ne sommes pas !) et Dieu n’est pas tant la juge qui nous condamne, que le Père
plein de compassion qui nous aide à vivre avec ce que nous sommes et nous conduit
par son Esprit de lucidité à nous garder des erreurs et du mal.
Dieu ne nous reproche pas ce que nous sommes. Il nous accepte tels que nous
sommes pour nous rendre tel qu’il nous veut.
On ne peut pas dire que Dieu  a sacrifié son propre enfant Ÿ, C’est Jésus
qui a accepté de donner sa vie pour aller jusqu’au bout de sa mission
Enfin, je dirais qu’il y a du vrai dans votre dernière phrase…



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