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Votre questionDieu, qui ne juge pas, est-il complice du mal?
Un Dieu qui ne juge pas c'est : un complice du mal ? un lâche ? un vicieux ? un faible ? Un méchant ? Une loque ? J'imagine la rencontre d'Hitler avec toutes ses victimes : "allez, embrassez-vous, on oublie tout !" dit Dieu. Là, dans ce cas de figure, je pense qu'on est en ENFER. Il me semble que monsieur Juvet témoigne bien mal, je suis scandalisé en ce qui me concerne, je ne consulterai plus jamais un site qui proclame de telles inepties. La honte.
Réponse de : 
Cédric JUVET
Cédric JUVET
Peut-être que je "témoigne bien mal"! Mais je le redis: je suis captif de ma
conscience et de ma lecture des textes bibliques, pour reprendre à mon compte
ce que Martin Luther a dit devant la Diète de Worms (Hier stehe ich! Ich kann
nicht anders. Gott helfe mir!), sans pour autant me prendre en quoi que ce soit
pour le Réformateur, seulement pour un protestant qui est bien dans sa tradition.
A mes yeux, Dieu n'est pas complice du mal, même si je ne peux pas considérer
qu'Il n'a rien à y voir, Lui qui est le Créateur.
Des femmes et des hommes comme Mère Thérèsa nous montrent comment la foi se
traduit en actes, comment l'amour reçu de Dieu se reporte sur les autres êtres
humains. A l'inverse, des hommes et de femmes comme Hitler nous montrent comment
la liberté de l'être humain peut être pervertie en monstruosité, en haine d'autrui,
au simple soupçon que l'autre est différent de soi, qu'il n'a pas sa place sous
le soleil.
Pour le reste, je vous renvoie à la réponse que j'ai faite ce jour à Captain
"Comment Hitler pourrait-il relire sa vie?"
conscience et de ma lecture des textes bibliques, pour reprendre à mon compte
ce que Martin Luther a dit devant la Diète de Worms (Hier stehe ich! Ich kann
nicht anders. Gott helfe mir!), sans pour autant me prendre en quoi que ce soit
pour le Réformateur, seulement pour un protestant qui est bien dans sa tradition.
A mes yeux, Dieu n'est pas complice du mal, même si je ne peux pas considérer
qu'Il n'a rien à y voir, Lui qui est le Créateur.
Des femmes et des hommes comme Mère Thérèsa nous montrent comment la foi se
traduit en actes, comment l'amour reçu de Dieu se reporte sur les autres êtres
humains. A l'inverse, des hommes et de femmes comme Hitler nous montrent comment
la liberté de l'être humain peut être pervertie en monstruosité, en haine d'autrui,
au simple soupçon que l'autre est différent de soi, qu'il n'a pas sa place sous
le soleil.
Pour le reste, je vous renvoie à la réponse que j'ai faite ce jour à Captain
"Comment Hitler pourrait-il relire sa vie?"