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Votre questionLe même pardon avant ou après la conversion ? Et le salut alors ?
Bonjour; Ma question est des plus simples quant à "sa réponse"; Pourquoi la posez alors, me direz-vous..? Parce-que "cette réponse" est de taille, vous dirais-je, et qu'il m'a semblé lors de votre réponse à vous, à la question posée par Mina, le 8.2.2006, que vous avez répondu selon votre propre... coeur, voire votre propre vécu..?.. Dans tous les cas, sans vouloir vous "agresser", sans nulle REFERENCE BIBLIQUE, il me paraît un peu "osé" de dire que toute relation entretenue avec Le Père, nous dispense de tout changement entre l'avant-conversion et l'après-conversion avec le SEUL qui a enseigné de quelle "manière" Dieu nous Pardonne; Voici alors ma question qui sincèrement se réjouit d'une réponse de votre part : A QUOI donc alors, a servi que Dieu QUI nous a tant Aimé au point de donner son Fils Unique afin que CELUI qui croirait en LUI ne périsse point, mais qu'il jouisse d'une Vie à SES côtés à tout jamais..?? Ce SACRIFICE est donc "inutile", si j'en "crois" votre < Dieu pardonne
Réponse de : 
Hélène KÜNG
Hélène KÜNG
ême manière" > EN Jésus, le Christ
Sauveur, que HORS ce Même Sauveur..??........... Merci de bien vouloir m'éclairer
sur cette réponse donnée à Mina, le 8.2.2006.- Amicalement en Christ :-)) Soledad.-
Bonjour et merci de votre question !
Le pardon offert en Jésus-Christ est-il inutile, si nous n'avons pas changé
entre avant et après notre conversion (que celle-ci ait été instantanée ou une
longue maturation...) ? C'est vrai que la question que vous posez est grave
: Jésus a-til donné sa vie pour rien ??? Cela me rappelle la question que pose
l'apôtre Paul dans sa lettre aux chrétiens de Galatie, qui tentaient de sécuriser
le salut offert en Christ, en réintroduisant des garanties par l'observance
de certains commandements ! Paul dit que s'il fallait faire ainsi, du coup Christ
serait mort en vain (cf Galates 2,21, ou encore 5,2-4...). C'est ou bien le
salut en Christ (seul, sans ajustements et bricolages à nous), ou le "salut"
auto-fabriqué par les humains anxieux et imaginatifs que nous sommes... Le 2e
n'est pas le vrai, selon Paul...
Mais revenons à votre question, et à la réponse qui vous a conduite à poser
cette question. Oui, comme vous le dites, ce serait "osé" de "dire que toute
relation avec le Père nous dispense de tout changement entre l'avant-conversion
et l'après-conversion". Mais je ne crois pas que la réponse de Georgette Gribi à Mina dise
cela ! Elle dit : "Je vais pouvoir essayer de changer... C'est bien parce que
le pardon m'est offert comme avant que je vais pouvoir marcher sur ce chemin,
et changer ma vie...". Il n'est pas question de "nous dispenser de tout changement",
vous avez raison d'insister sur le "changement", en d'autres termes la conversion.
Mais en même temps, "Dieu n'est pas autrement avec moi avant qu'après" (et heureusement
qu'Il n'a pas changé, qu'Il reste le même Dieu aimant sans lequel je n'aurais
aucune chance de découvrir la vraie vie !)... ou encore : "je ne suis pas autrement
avant qu'après, j'ai simplement fait un pas" - mais ce pas "change tout" ! Ce
qui est important peut-être, dans cette dynamique de libération, que nous confessons
comme étant impossible sans le Christ : nous n'avons pas d'autre "sécurité"
que lui, que l'amour de Dieu manifesté en lui. Nous ne pouvons pas capitaliser
le salut en un avant et un après, qui nous éviterait d'être en perpétuelle dynamique
de conversion (= se tourner vers Dieu) : il y en a pour toute la vie.
Bonne suite à vous, et merci de nous avoir invitées à repréciser cette question
!
Sauveur, que HORS ce Même Sauveur..??........... Merci de bien vouloir m'éclairer
sur cette réponse donnée à Mina, le 8.2.2006.- Amicalement en Christ :-)) Soledad.-
Bonjour et merci de votre question !
Le pardon offert en Jésus-Christ est-il inutile, si nous n'avons pas changé
entre avant et après notre conversion (que celle-ci ait été instantanée ou une
longue maturation...) ? C'est vrai que la question que vous posez est grave
: Jésus a-til donné sa vie pour rien ??? Cela me rappelle la question que pose
l'apôtre Paul dans sa lettre aux chrétiens de Galatie, qui tentaient de sécuriser
le salut offert en Christ, en réintroduisant des garanties par l'observance
de certains commandements ! Paul dit que s'il fallait faire ainsi, du coup Christ
serait mort en vain (cf Galates 2,21, ou encore 5,2-4...). C'est ou bien le
salut en Christ (seul, sans ajustements et bricolages à nous), ou le "salut"
auto-fabriqué par les humains anxieux et imaginatifs que nous sommes... Le 2e
n'est pas le vrai, selon Paul...
Mais revenons à votre question, et à la réponse qui vous a conduite à poser
cette question. Oui, comme vous le dites, ce serait "osé" de "dire que toute
relation avec le Père nous dispense de tout changement entre l'avant-conversion
et l'après-conversion". Mais je ne crois pas que la réponse de Georgette Gribi à Mina dise
cela ! Elle dit : "Je vais pouvoir essayer de changer... C'est bien parce que
le pardon m'est offert comme avant que je vais pouvoir marcher sur ce chemin,
et changer ma vie...". Il n'est pas question de "nous dispenser de tout changement",
vous avez raison d'insister sur le "changement", en d'autres termes la conversion.
Mais en même temps, "Dieu n'est pas autrement avec moi avant qu'après" (et heureusement
qu'Il n'a pas changé, qu'Il reste le même Dieu aimant sans lequel je n'aurais
aucune chance de découvrir la vraie vie !)... ou encore : "je ne suis pas autrement
avant qu'après, j'ai simplement fait un pas" - mais ce pas "change tout" ! Ce
qui est important peut-être, dans cette dynamique de libération, que nous confessons
comme étant impossible sans le Christ : nous n'avons pas d'autre "sécurité"
que lui, que l'amour de Dieu manifesté en lui. Nous ne pouvons pas capitaliser
le salut en un avant et un après, qui nous éviterait d'être en perpétuelle dynamique
de conversion (= se tourner vers Dieu) : il y en a pour toute la vie.
Bonne suite à vous, et merci de nous avoir invitées à repréciser cette question
!