Qu'est-ce que Dieu peut bien vouloir dire ?

pour apporter une aide aux sinistrés d'Asie. Et vous me tendez ainsi une perche
pour me permettre de poursuivre la réflexion déjà puissamment entamée sur la
théodicée. Je persiste et signe en prétendant que pour moi - que cela vous répugne ou
pas - nous pouvons entendre Dieu nous dire quelque chose au travers de cette
catastrophe. Et l'une des choses qu'il me dit, c'est que nous devons bien davantage
nous entraider. Le tsunami a mis apparemment en tout cas une heure pour atteindre
les rivages de l'Inde et du Sri Lanka. Les instituts sismographiques américains
(et probablement européens) avaient immédiatement detecté l'importance du séisme,
sa localisation et le risque de vague(s) dévastatrices. Tous les avertissements
sont restés inutiles parce qu'on ne pouvait informer les populations concernées.
Lorsque des situations absolument similaires ont lieu au Japon, on a les moyens,
semble-t-il, d'évacuer les populations en danger. On y a aussi pris la précaution
de ne pas habiter les zones à risques. Pourquoi au Japon et pas autour du golfe
du Bengale? Parce que le niveau de vie au Japon le permet. Alors permettons
aussi aux populations des alentours du Golfe du Bengale non seulement de recon
struire leurs maisons, bateaux, infrastructures, lieux d'attraction touristiques
etc., mais donnons-leur aussi les moyens de se prémunir contre toutes ces calamités
contre lesquelles il y a effectivement quelque chose à faire. Et dans la foulée,
aidons ceux qui habitent d'autres régions menacées. Quelques jours avant Noël
j'avais lu une information comme quoi les côtes du Pérou étaient aussi menacée
par un possible tsunami et il y a certainement encore bien d'autres contrées
défavorisées.