Que savons-nous de Dieu?
de femmes (surtout des hommes, hélas!) vivaient leur foi et leur relation à
Dieu. Je crois n'avoir rien dit d'autre sur ce site et ailleurs que cela. Mais
c'est justement cela qui est le trésor de la Bible et son intérêt. On ne cesse
pas d'être nourri par ces textes que les Eglises reçoivent comme normatifs pour
leur expression de la foi, c'est à dire comme ce qui est déterminant pour comprendre
et exprimer la foi chrétienne. De Dieu, NOUS NE SAVONS RIEN, seulement ce que
ces anciens qui nous ont légué la Bible disent de Lui. Et je nourris ma réflexion
depuis des années de ces témoignages qui m'aident à comprendre d'où nous venons
et ce que Dieu offre aux êtres humains. Il y a donc bien des projections et interprétations
dans la Bible: mais l'être humain est l'être de l'interprétation. Sans elle,
il est incapable de s'exprimer sur quoi que ce soit, sauf en mathématiques,
et encore!
Mais il faut dire un mot de ce qu'on appelle "inspiration": c'est ce qui fait
que le lecteur découvre dans le texte une Parole de Dieu, en fonction de sa
situation et du message du texte. C'est l'Esprit qui donne cela, expression
qui cerne le mystère qui permet à ces textes de nous parler de Dieu à travers
le langage humain.
Quant à Jésus, je ferai juste une remarque: juif, enetndu par des Juifs dans
un contexte juif, c'est exact. Mais dès que ces Juifs ont reçu ses paroles et
actes comme liés de façon intime à Dieu, ils sont devenus chrétiens et leur
foi s'est ouverte immédiatement au monde grec, dès les années 30-50, c'est à dire
encore dans la première génération. Et le Nouveau Testament est une somme d'écrits
qui oscillent entre judéo-christianisme, Matthieu, par exemple; et pagano-christianisme,
c'est à dire chrisitanisme des Grecs et des autres peuples. C'est le cas des écrits de Jean
et de Pierre, par exemple. Sans compter l'immense théologien du passage de la
foi du judaïsme au monde grec que fut Paul.