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Votre questionOù en est l'Eglise Protestante de Genève en matière de bénédiction des couples homosexuels?
L'Eglise catholique-chrétienne a décidé de bénir les couples homosexuels unis par un partenariat, se fondant, entre autres, sur le fait que, "les couples du même sexe ont les mêmes besoins spirituels que ceux de sexe différent" (source :www.tsr.ch). La société civile a évolué et adopté le PACS. Mais l'Eglise protestante, du moins à Genève, n'a, a priori, pas bougé d'un pouce, sans doute sclérosée par l'os que défend M. Eric Fuchs depuis des années (M. Fuchs que j'apprécie beaucoup par ailleurs, même dans sa recherche sur le sens de la sexualité, que je pense profondément honnête), celui de l'alterité. Argument que l'on retrouve sur votre site pour condamner l'inceste. Les homos apprécieront... Je m'étonne donc que l'EPG, dont on exhorte les membres à être "sel de la terre et lumière du monde", soit autant à la traîne dans ce débat. Même l'Eglise catholique romaine est plus claire sur ce sujet : elle condamne fermement l'homosexualité. Pour ma part, j'ai l'impression que pour les prote
Réponse de : 
Cédric JUVET
Cédric JUVET
c'est "ni pour, ni
contre, bien au contraire"... Nous v'là bien avancés...
A moins que je ne me trompe... Quid donc de cette question à l'EPG, quel est
l'état de la réflexion à ce sujet ?
Merci d'avance pour votre réponse !
La question a été proposée récemment au Consistoire de la façon suivante. En
décembre 05, deux intervenants expliquaient à cet organe législatif de notre
Eglise les raisons qu'ils voyaient d'accepter de bénir les couples homosexuels,
respectivement de ne pas le faire. Un troisième expliquait le fonctionnement
des couples hétéro et homosexuels. Cette triple intervention avait pour objectif
de montrer que le débat était actuel et qu'il fallait remettre sur le métier
le préavis de la Compagnie des pasteurs et des diacres adopté en 1992 par le
Consistoire (la Compagnie avait été sollicitée pour un avis théologique, lequel
invitait à ne pas accepter des bénédictions de couples homosexuels.)
En mars de cette année, le Conseil du Consistoire proposait de créer une commission
qui aurait pour tâche de donner un avis sur la question de la bénédiction en
général, de celle des couples hétéro et homosexuels en particulier. Ensuite
de quoi, le Consistoire aurait émis un avis et adopté une pratique. Le Consistoire
n'a pas voulu entrer en matière sur la nomination de cette commission, estimant
qu'il y avait des débats plus importants et urgents dans notre Eglise.
On peut partager ou non le point de vue du Consistoire, il est l'autorité de
l'EPG. Il faudra donc remettre l'ouvrage sur le métier plus tard. (Le soussigné
était favorable à l'entrée en matière et était un des intervenants de décembre,
en l'occurence chargé de dire pourquoi il fallait accepter ces bénédictions.)
contre, bien au contraire"... Nous v'là bien avancés...
A moins que je ne me trompe... Quid donc de cette question à l'EPG, quel est
l'état de la réflexion à ce sujet ?
Merci d'avance pour votre réponse !
La question a été proposée récemment au Consistoire de la façon suivante. En
décembre 05, deux intervenants expliquaient à cet organe législatif de notre
Eglise les raisons qu'ils voyaient d'accepter de bénir les couples homosexuels,
respectivement de ne pas le faire. Un troisième expliquait le fonctionnement
des couples hétéro et homosexuels. Cette triple intervention avait pour objectif
de montrer que le débat était actuel et qu'il fallait remettre sur le métier
le préavis de la Compagnie des pasteurs et des diacres adopté en 1992 par le
Consistoire (la Compagnie avait été sollicitée pour un avis théologique, lequel
invitait à ne pas accepter des bénédictions de couples homosexuels.)
En mars de cette année, le Conseil du Consistoire proposait de créer une commission
qui aurait pour tâche de donner un avis sur la question de la bénédiction en
général, de celle des couples hétéro et homosexuels en particulier. Ensuite
de quoi, le Consistoire aurait émis un avis et adopté une pratique. Le Consistoire
n'a pas voulu entrer en matière sur la nomination de cette commission, estimant
qu'il y avait des débats plus importants et urgents dans notre Eglise.
On peut partager ou non le point de vue du Consistoire, il est l'autorité de
l'EPG. Il faudra donc remettre l'ouvrage sur le métier plus tard. (Le soussigné
était favorable à l'entrée en matière et était un des intervenants de décembre,
en l'occurence chargé de dire pourquoi il fallait accepter ces bénédictions.)