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Votre questionPlutôt se tourner vers les victimes que de se poser trop de questions ?
Plutôt qu'une question, j'aimerais vous soumettre une réflexion. Les événements survenus en Indonésie il y a quelques jours font dire à certains qu'un Dieu aimant ne permettrait pas de tels atrocités. Cela me rappelle l'avertissement de Jésus contenu en Luc 13:31-35. Plutôt que de s'enfermer dans des "pourquoi" sans réponse satisfaisante, ne devrait-on se tourner vers ces victimes. Les efforts de solidarité, les premiers secours, les hôpitaux de fortune et les dons qui ne manqueront pas d'affluer, comme ce fut déjà le cas pour le tsunami ne sont-ils pas une preuve de la présence de Dieu en chacun de nous ? Nous n'avons pas à connaître les plans divins, mais lorsque nous le pouvons, ne devrait-on pas faire preuve de compassion et de générosité (pas seulement financière) envers les victimes des catastrophes naturelles et nous tourner vers tous ceux qui ont besoin de notre présence ? Etre là au bon moment, n'est-ce pas là aussi un vrai cadeau ? Merci de votre point de vue.
Réponse de : 
Michel Cornuz
Michel Cornuz
Vous nous avez adressé un message pour corriger la référence indiquée dans votre
message qu'il ne nous est pas possible de modifier en tant que répondants. Je
précise donc que vous faites allusion au texte de l'Evanbile de Luc 13, les
versets 1 à 5 (et non 31 à 35).
Ceci dit votre remarque est pertinente et me rappelle cette pensée de Paul Claudel
: "Jésus n'est pas venu supprimer la souffrance, mais l'accompagner de sa présence."
Et c'est certainement ce que nous sommes aussi invités à vivre, en renonçant
à tout savoir et à tout pouvoir. S'il est légitime que ces catastrophes nous interpellent,
nous attristent ou nous révoltent, l'incompréhension qui est la nôtre ne doit
pas nous empêcher de faire ce qui est en notre pouvoir en matière de solidarité.
Les oeuvres d'entraide sont aussi là pour nous y aider !
message qu'il ne nous est pas possible de modifier en tant que répondants. Je
précise donc que vous faites allusion au texte de l'Evanbile de Luc 13, les
versets 1 à 5 (et non 31 à 35).
Ceci dit votre remarque est pertinente et me rappelle cette pensée de Paul Claudel
: "Jésus n'est pas venu supprimer la souffrance, mais l'accompagner de sa présence."
Et c'est certainement ce que nous sommes aussi invités à vivre, en renonçant
à tout savoir et à tout pouvoir. S'il est légitime que ces catastrophes nous interpellent,
nous attristent ou nous révoltent, l'incompréhension qui est la nôtre ne doit
pas nous empêcher de faire ce qui est en notre pouvoir en matière de solidarité.
Les oeuvres d'entraide sont aussi là pour nous y aider !