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Votre questionL'autre et/ou bien l'Autre?
Tout d'abord, je tiens à préciser que je suis chrétienne, que j'ai perdu cette foi en Dieu au gré des épreuves de la vie... actuellement je suis en pleine recherche spirituelle et de moi-même... je suis perdue... j'aime un homme protestant... lui cherche les réponses dans la foi... moi j'attends des réponses de sa part... est-ce que la foi est incompatible avec une discussion entre deux êtres humains qui s'aiment? J'aimerais connaître cette paix qui le caractérise, mais je ne sais pas comment faire...
Réponse de : 
Michel Cornuz
Michel Cornuz
Les épreuves de la vie ont eu raison de votre foi, du moins pour l'instant;
mais vous restez en recherche spirituelle et de vous-même.
Sur votre chemin, si je comprends bien, vous avez avant tout besoin de vous
appuyer sur un homme de chair et de sang, celui que vous aimez; besoin de parler
et de communiquer avec lui. Et lui paraît d'abord fixer son regard sur Dieu.
La foi n'est jamais incompatible avec la relation humaine, à plus forte raison
avec une relation d'amour. Tout l'Evangile raconte que l'ouverture à Dieu s'accompagne
d'une ouverture à l'autre. "Aimer Dieu, aimer son prochain comme soi-même" sont
les deux plus grands commandements dit Jésus, et ils sont semblables.
Je vous encourage donc à ne pas laisser la foi se détacher de l'humain et à
continuer de croire que la quête spirituelle passe par le partage avec autrui.
Quant à accéder à la paix qui caractérise l'homme que vous aimez, vous pouvez
imaginer que je n'ai pas de recette à vous communiquer. Mais là aussi un encouragement.
La paix, la joie, la confiance qui viennent de Dieu sont des cadeaux plus qu'un
résultat que l'on obtient au terme d'un effort ou d'une procédure. Gardez votre
coeur disponible et ouvert, continuez de vous attendre à une "visite", de vous
interroger, si possible avec d'autres. Des signes vous seront donnés, et si la
joie survient, vous saurez qu'elle vous a été donnée à vous et qu'elle est la
vôtre. Bonne route!
mais vous restez en recherche spirituelle et de vous-même.
Sur votre chemin, si je comprends bien, vous avez avant tout besoin de vous
appuyer sur un homme de chair et de sang, celui que vous aimez; besoin de parler
et de communiquer avec lui. Et lui paraît d'abord fixer son regard sur Dieu.
La foi n'est jamais incompatible avec la relation humaine, à plus forte raison
avec une relation d'amour. Tout l'Evangile raconte que l'ouverture à Dieu s'accompagne
d'une ouverture à l'autre. "Aimer Dieu, aimer son prochain comme soi-même" sont
les deux plus grands commandements dit Jésus, et ils sont semblables.
Je vous encourage donc à ne pas laisser la foi se détacher de l'humain et à
continuer de croire que la quête spirituelle passe par le partage avec autrui.
Quant à accéder à la paix qui caractérise l'homme que vous aimez, vous pouvez
imaginer que je n'ai pas de recette à vous communiquer. Mais là aussi un encouragement.
La paix, la joie, la confiance qui viennent de Dieu sont des cadeaux plus qu'un
résultat que l'on obtient au terme d'un effort ou d'une procédure. Gardez votre
coeur disponible et ouvert, continuez de vous attendre à une "visite", de vous
interroger, si possible avec d'autres. Des signes vous seront donnés, et si la
joie survient, vous saurez qu'elle vous a été donnée à vous et qu'elle est la
vôtre. Bonne route!