Mais où sont passés les pasteurs d'antan?

logie et comme les médecins oublient ils le contact humain?
Je comprend ce désir de garder un contact avec le pasteur, un pasteur clairement
identifié comme le rassembleur de la communauté. C'est le schéma traditionnel
qui a été bien vécu jusqu'ici. Le problème est que les temps changent, que le
métier de pasteur change:il se spécialise et est devenu beaucoup plus exigeant.
Il faut être un théologien le plus au clair possible sur les courants de pensée
actuels et sur les événements. Pensez au tapage autour du "da Vici code" ou
de "l'Evangile selon Judas". On pourrait citer bien d'autres choses encore. Il suffit
de parcourir ce site pour s'en rendre compte.
De plus, il faut admettre que le modèle paroissial traditionnel est en voie
de disparition, surtout en ville: l'Eglise n'est plus le centre fédérateur de
la vie sociale, même parfois pour les chrétiens engagés! Tous et toutes nous
avons de multiples engagements et appartenances qui ne sont plus fédérés par l'Eglise.
Il s'y ajoute le problème de l'argent. Même la riche Eglise vaudoise doit réduire
les postes sous la pression de l'Etat et de la presque séparation d'avec lui
qui s'annonce. La conséquence, c'est qu'il y aura un manque réel de pasteurs,
même en réduisant les postes. Et c'est vrai de toute la Suisse romande et d'une
bonne partie de la Suisse alémanique.
Les Eglises tentent donc de répartir les postes pour continuer à assurer une
desserte correcte des personnes, mais aussi pour être présentes dans les grandes
questions du moment comme dans des secteurs comme les hôpitaux, prison, formation
d'adultes, catéchèse, etc.
C'est probablement une bonne nouvelle que cette obligation de sortir des sentiers
battus désertés par la population afin de rencontrer nos contemporains et de
leur annoncer l'Evangile.