Qu'y a-t-il entre notre mort et notre résurrection ?
Pourtant, il y en une que je me pose (comme la majorité des gens j'imagine), c'est : où va-t-on dès que l'on est mort. Vous êtes plusieurs à y avoir répondu, presque tous dans le même sens, soit que nous sommes reçu dans la présence de Dieu. J'aime à avoir cette vision, mais quand je parcours Apocalypse 20, on lit clairement qu'il y aura un règne de mille ans avec le Christ pour ceux morts en Lui, puis, au bout de ces mille ans, viendra le Jugement dernier où il est dit que la mer rendit ses morts, ainsi que la mort et le séjours des morts rendirent les morts qui étaient en eux. En se basant sur ces affirmations, on peut comprendre qu'avant ce Jugement dernier, les morts sont vraiment morts et sans plus aucune participation à rien! Donc, personne n'aurait encore vu Dieu.
Qui d'entre vous peut m'expliquer si ma vision des choses est juste, ou trop prise "à la lettre". Car à la fin de ce même Apocalypse, il y a cette phrase: Ces paroles sont certaines et véritables. De même que nous sommes avertis que nous ne devons ni ajouter, ni retrancher quoique ce soit de ce Livre.
Un grand merci pour votre prochaine réponse et je vous adresse toute mon amitié.
Mary

Les visions de l’Apocalypse ne se veulent pas une description de ce qui adviendra. Elles ne possèdent du reste pas de logique entre elles. On ne peut faire un système cohérent de la fin des temps et des temps de la fin à partir de ce livre.
Reste que ce qui a été écrit ne l’a pas été à
Alors ressuscités immédiatement après notre mort ou seulement à la fin des temps ? Une pirouette consiste à dire que, pour Dieu, mille ans sont comme un jour et vice versa (ex. : II Pi 3.8). Donc c’est la même chose de ressusciter juste après notre mort ou à la fin des temps. Il y a quelque chose de juste dans cette pirouette : ce sont là des réalités qui nous échappent complètement. Et surtout elles ne nous intéressent existentiellement en rien ! C’est pourquoi Dieu n’a pas jugé bon de nous donner quelque révélation claire à ce propos.
J’aime résoudre ce problème en m’inspirant de ce même chapitre et d’une chose qui y est mentionnée dans la continuité avec certains textes de l’Ancien Testament. Il s’agit des livres où tout des morts est écrit (Ex. : Daniel 12.1). Je comprends dès lors le « être en Dieu » de ceux qui sont décédés comme le fait que tout de ce qu’ils ont été est inscrit dans l’ineffaçable mémoire de Dieu. Lors de la résurrection des morts – peu importe quand elle arrivera - Dieu ira puiser dans cette mémoire pour nous recréer. Entre notre mort et cette résurrection – s’il y a quelque instant – nous ne sommes rien que de l’information inscrite dans des livres. Il n’y a rien d’immortel en nous (I Cor 15.53)