Certains seraient-ils naturellement justes ?
Jésus dit : "Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades."
Question : Y aurait-il des gens "qui se portent bien" et qui, de ce fait, n'ont pas besoin de Dieu dans leur vie ?

Lorsque nous citons la Bible, essayons de ne pas sortir une phrase de son contexte pour nous mettre à réfléchir ! Vous évoquez ce passage des trois évangiles synoptiques en oubliant de citer la phrase suivante qui vient à la fois expliciter ce qu’entend Jésus et nous surprendre !
Jésus ajoute, en effet, (je cite Marc 2.17) « Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs ». Le verbe « soigner » est d’abord commenté par le verbe « appeler ». Il n’y a donc pas un exact parallélisme de ces deux phrases. Jésus apporte certes un changement dans notre condition, mais l’accès à ce mieux passe non par une potion à absorber, mais par la réponse à un appel. Deuxième rupture de parallélisme : si les bien portants et les malades sont définis par l’article « les », tel n’est pas le cas des « justes » et des « pécheurs ». Si donc, comme vous l’avez remarqué, dans la première phrase, il y deux catégories : les malades et les bien portants, ce n’est plus le cas de manière aussi tranchée dans
Je ne pense donc pas qu’il y ait qui que ce soit qui puisse croire se bien porter et ne pas avoir besoin de Dieu dans sa vie. Le désespoir est universel ! et le salut est offert pour cette raison à tous sans exception et sans qu’aucune condition préalable doive être remplie.