La meilleure recommandation que nous puissions faire, c’est que, lorsque quelqu’un sent qu’il est fiévreux, sait qu’il a une bouchère etc., il s’abstienne de communier, voire ne prenne que le pain. Par ailleurs un pharmacien me répète régulièrement que nous devrions utiliser du vin rouge, vu son pouvoir quelque peu désinfectant. Dans certaines communautés – en particulier là où il y a eu dans le passé des sanatoria, mais je l’ai aussi noté dans la tradition presbytérienne écossaise – la communion se fait en buvant chacun dans son petit verre. L’hygiène est sauve, mais la « communion » en prend un coup ! Lors d’une sérieuse épidémie de grippe – elle devient sérieuse quand les journalistes n’arrivent plus à compter tous les cas ! – on pourrait prendre la simple mesure de renoncer pour tel dimanche à la Cène. Celle-ci n’est pas si importante dans le culte protestant qu’on ne puisse pas y renoncer, même lors de grandes fêtes… Ce que Dieu nous dit dans la Cène, n’est, en effet, pas fondamentalement différent de ce qu’il nous communique par la lecture de la Bible et son commentaire…