Les procès en béatification: c'est pas un peu trafic?

il s'agit de recueillir le plus possible de renseignements sur ce que le "candidat"
peut avoir fait de bien; ses faiblesses et ses manquements aussi.
Que Jean-Paul II a procédé un jour un exorcisme sur une jeune Polonaise, c'est
possible; que la jeune Polonaise s'en soit trouvée bien, c'est possible aussi.
Que le Vatican (ou ceux qui s'occupent de ce procès en béatification) tiennent
compte de cet exorcisme, c'est dans la logique des choses. Il n'y a donc pas lieu
de s'en offusquer.
Ce qui serait choquant, c'est de se mettre à comptabiliser les bons points pour
pouvoir affirmer finalement que le candidat "mérite" ou non la béatification.
A ce moment-là, ça ressemblerait beaucoup au "trafic d'indulgences" que dénonçait
Luther