Nous avons tous de
ces « casseroles » que nous traînons derrière nous et
dont il nous semble qu'on va les trainer notre vie durant. Ce sont
toutes les occasions où, volontairement ou involontairement, par
*méchanceté » ou par simple maladresse, nous avons fait
souffrir des personnes, y compris nous mêmes, comme c'est votre
cas.. Ces occasions nous ne pouvons évidemment pas les effacer de
notre mémoire, où ils restent comme autant de rappels de notre état
d'humains imparfaits. Ils nous forcent à l'humilité dans la
poursuite de nos vies, ce qui est déjà une manière de ne pas les
considérer comme purement négatives, puisqu'elles nous ont permis
d'apprendre quelque chose sur nous mêmes, ce qui ne peut que nous
aider à mieux vivres avec nos semblables. Mais surtout, ce qui va
alléger pour nous le poids de ces souvenirs, c'est la certitude que
nous aime tels que nous sommes, et cet amitié pour nous ne peut être
détruite par rien. Il ne porte aucun jugement sur vous, car vous
vous êtes jugées vous même. Et comme nous le rappelle la lettre
de saint Jean, «Si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand
que notre cœur