Quel moyen pour être baptisé?
Le mot « baptême » vient du grec et signifie
« plonger dans un liquide ». Dans les premiers temps du
christianisme, c’est ainsi que les convertis recevaient le baptême, en étant
plongés entièrement dans un cours d’eau ou un lac, c’est-à-dire par immersion.
Cette pratique est encore en vigueur dans les églises byzantines (orthodoxes)
et évangéliques le plus souvent au moyen d’un baptistère. Le baptême par effusion (où l’eau
coule directement sur la tête du baptisé depuis un récipient tenu par le prêtre
ou le pasteur) et par aspersion (la personne qui baptise prend un peu d’eau
dans ses mains et la verse sur la tête du baptisé) ont lieu aujourd’hui dans
les églises latines (catholiques romaines) et protestantes réformées et luthériennes.
Cependant, il arrive dans ces églises que des demandes particulières de baptême
par immersion soient faites, ce qui implique de mettre en place une
infrastructure ad hoc.
Il n’y a donc pas de « bonne » ou de « meilleure »
manière de baptiser, l’eau étant le symbole de la mort et de la résurrection du
Christ dans lesquelles le baptisé est plongé au moment de son baptême, le signe visible d'une grâce invisible. Ce n’est
pas la quantité d’eau utilisée ou la partie du corps (la tête dans les cas
d’effusion et d’aspersion) qui est humidifiée qui comptent, mais la foi du baptisé
qui précède tout baptême qui est une réponse personnelle de foi à la grâce de
Dieu. Celui qui a été baptisé bébé peut confirmer ce sacrement à l’adolescence
(ou plus tard) en suivant un catéchisme dans la perspective de la
« confirmation » de sa foi personnelle lors d’un culte ou d’une
messe.
Toutes les églises chrétiennes reconnaissent un même baptême, il
n’est donc pas possible de se faire « rebaptiser » en cas de
conversion à une autre confession chrétienne.