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Ne pas avoir de relations sexuelles avant mariage, est-ce si grave?

28.11.2003 Thème : Vie affective: les relations humaines Bookmark and Share
Réponse de : Daniel GuexDaniel Guex

marier en écrivant : "S'ils ne peuvent pas se maîtriser dans ce
domaine,
qu'ils se marient, car mieux vaut se marier que se consummer en désirs
insatisfaits" (1 Corinthiens 7.9), il fait clairement référence
à la
sexualité - qui est donc implicitement illicite hors mariage.
Quand tu parles de l'amour qui justifierait le fait de coucher
ensemble
hors du contexte du mariage, je pense que ta notion d'amour est
incomplète.
En effet, l'amour, dans la perspective biblique, implique une
alliance,
c'est-à-dire des engagements.
Dieu, en nous aimant, fait alliance avec nous, sur la base
d'engagements
réciproques.
Il a institué le mariage comme le moyen de prendre ces engagements,
au-delà des sentiments.
Avoir des relations sexuelles sans être marié, c'est en un sens
vouloir
aimer sans engagement.
La sexualité devrait être le couronnement d'une relation, pas son
début.
La loi de Dieu (toujours valable pour le Nouveau Testament, vois
Romains
13.8-10) interdit l'adultère et les relations hors mariage.
Exode 22.16 engage un homme qui a couché avec une jeune fille pas
encore
fiancée à l'épouser - clairement pour régulariser une situation
illicite.
L'acte sexuel n'est pas banal et appartient au mariage.""""


donc voilà moi entre les oui, les non surtout pas, les bha comme tu vuex etc.
je suis super perdu, je sais plus quoi faire et quoi penser... aidez moi...
Seb

merci de votre aide vous faites un boulot trop génial
Cher Seb,
Combien je comprends votre questionnement tourmenté! Le discours qu'on vous
a tenu est celui qu'un quinquagénaire comme moi a entendu tout au long de son
enfance, et de la part des Eglises officielles. C'est un discours que personnellement
j'aime bien, même s'il fait rigoler le monde. Je comprends donc aussi qu'aujourd'hui,
dans le contexte des moeurs actuelles, nos Eglises s'aventurent sur la pointe
des pieds, en cherchant à éviter des malentendus, des affirmations qui fermeraient
inutilement des portes. Elles préféreront donc ne rien dire, en affirmant ( de manière
un peu facile pour elles, mais difficile pour des jeunes qui essaient de se
situer) la primauté de la responsabilité personnelle.
Ceci dit, je crois que vous avez raison de demander de l'aide. Une aide personnelle.
Peut-être que les quelques propos que j'ai envie de partager avec vous à ce
sujet tomberont à côté, mais d'autres, peut-être, y trouveront des éléments
utiles pour une réflexion chrétienne à ce sujet.
1-. La sexualité est une dimension humaine à prendre au sérieux. Elle est voulue
de Dieu (Genèse 1:28: Dieu les bénit et Dieu leur dit: "Soyez féconds et prolifiques...").
On soulignera 2 expressions: "les bénit", et "Dieu leur dit: 'Soyez féconds...'".
De ce verset, on tire volontiers la conséquence suivante: la sexualité est donnée
pour vivre la bénédiction de Dieu accordée au couple, et pour perpétuer l'espèce
humaine. Elle est appelée à être vécue dans la durée, et non pas comme une rencontre
accidentelle. Elle est au service du couple, et non pour le plaisir momentané d'un individu.
2-. Ce que je lis derrière vos propos, c'est que vous n'avez pas encore de copine,
et que dans votre préoccupation d'en trouver une, la sexualité prend une grande
place. Or je ne suis pas sûr qu'une fille recherche d'abord un partenaire performant
dans ce domaine. Ce n'est donc pas en mettant en avant la sexualité que vous trouverez
le mieux la copine qui deviendrait votre épouse.
3-. Je crois donc sincèrement qu'il n'y a pas d'urgence. La découverte de quelqu'un
d'autre avec qui construire une vie restera toujours un mystère. Avec elle,
vous découvrirez beaucoup de choses, et des richesses insoupçonnées. Alors ensuite
se posera la question de la sexualité partagée. Elle se posera d'une tout autre
manière qu'aujourd'hui, dans un contexte bien précis. Alors vous vous direz
peut-être: "nous nous aimons assez pour attendre d'être mariés devant nos familles
et nos amis" (mariage social) ... ou bien peut-être (c'est aujourd'hui la tendance
la plus courante) "marrions-nous dans l'intimité, même si ce n'est pas encore
fait ni à la mairie, ni à l'église". C'est là qu'intervient la responsabilité
personnelle. A ce moment, vous parviendrez sans peine à l'assumer.



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