Arrêter de tourner autour du pot ?

sur la réponse faite à alea.
Bonjour,
devenir chrétien, qui devient chrétien? Quels nouveau problème? Quelles autres
priorités....elles sont toujours là mes petites questions mais comme je ne suis
pas sûre quelles ne soient pas un peu entachées de polémique ce que je regretterai
à coup sur, je n'en garde qu'une dont je suis sûre et qui rentre un peu dans
celle du synode de notre région: "Confesser Jésus-Christ dans une société laïque".
Quels arguments, quelles pistes de réflexion proposez vous à quelqu'un qui ne
"comprend pas" mais qui "tourne autour du pot" sans relâche??..Un oeil ouvert,
un oeil fermé.
MERCI.
Sur la première partie de votre intervention, l'idée évoquée était que devenir
chrétien n'apporte pas que des joies et des libérations (certains diraient alors
que la foi serait un opium pour le peuple). La foi chrétienne apporte aussi
des responsabilités nouvelles, par rapport à la création (écologie), par rapport aux pays lointains
(mondialisation différenciée), par rapport à nos choix éthiques ou même à nos
"ennemis" (qu'il faut aimer) ; en somme des tas de responsabilités nouvelles
qui ne nous auraient parfois pas effleuré l'esprit avant que nous entendions l'évangile
libérateur.

Maintenant, sur la question des arguments et pistes à trouver pour quelqu'un
qui tourne autour du pot, je crois qu'il faut surtout essayer de comprendre
le temps de Dieu et le temps de humains.
Le temps des humains. Certaines personnes sont plus lentes que d'autres à rentrer
dans un processus de maturation, mais souvent ces mêmes personnes, quand elles
accueillent la grâce de Dieu, sont fidèles plus en profondeur et plus longtemps
que ceux qui se seraient précipité.
Le temps de Dieu. Dieu n'est pas à nos ordres. S'il souhaite qu'un chemin puisse
se faire, chemin d'apprentissage, pourquoi voudrions-nous aller plus vite que
Dieu ? C'est ce type d'empressement qui a poussé un Judas à "provoquer" Jésus
afin qu'il manifeste plus rapidement qu'il était le Messie-Roi...
Une fois donc que l'essentiel de la bonne nouvelle a été partagé, il ne reste
plus qu'à :
- être là, dans l'écoute, la réponse, la bienveillance,
- prier pour la personne et la bénir.
Car ce n'est pas notre impatience qui va bâtir la foi des autres.