Quid des théologies féministes ?
à reconnaître les aspects patriarcaux et parfois machistes de notre société.
C'est une très bonne chose, un progrès notoire.
La question est de savoir ce que doivent devenir les grands mouvements qui ouvrent
les yeux d'une société, une fois que ces yeux sont ouverts. Et les théologies
féministes sont un grand mouvement à ce titre. Les théologies féministes ne
perdent-elles pas quelque peu de leur pertinence quand on a pris acte de ce
qu'elles avaient à apporter ?
On peut poser la même question au communisme qui a aidé aussi à sortir d'une
forme de paternalisme, économique, celui-là. Que peut-il devenir ?
Certains posent aussi cette question au protestantisme, la société ayant "assimilé"
la plupart des vertus qu'il plaçait au centre de sa vision du monde : éthique,
responsabilité, liberté, intelligence, égalité... sortie d'un paternalisme sacerdotal.
Comme un Jean Baubérot qui demandait dans le titre d'un de ses livres si le
protestantisme ne devait pas mourir (d'une mort joyeuse et heureuse, je précise,
à l'issue d'un beau parcours et d'un accomplissement réel), ne peut-on pas se
demander si les théologies féministes auraient, elles aussi, pour but de cesser
d'être, quand leurs valeurs auront été transmises ?
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