Mentir est-il un péché?

Bonjour,
Contrairement aux apparences, la réponse à votre question n'est pas simple et doit être nuancée, tant il est vrai qu’en éthique comme en religion, l’absolu n’existe pas. Certes, pour tous le mensonge est une affirmation contraire à la vérité. Pourtant, tout le monde y a recours un jour où l’autre, soit par commission, soit par omission : par besoin, par nécessité ou simplement pour ne pas « avouer « une vérité » qui peut faire mal. Quand il s’agit d’une réalité et d’une vérité commune à tous, le mensonge n’a pas d’excuse. Mais le problème est qu’il n’y pas qu’une vérité mais des vérités, comme il n’a y pas une réalité, mais des réalités. Ma façon de ressentir et vivre les choses ne sera pas forcément vécue de la même manière par quelqu’un d’autre. Je puis par exemple ne pas reconnaître un acte que je considère pourtant comme légitime, parce je sais que l’autre, selon sa propre réalité, le considèrera comme une faute. Cela pourra être une façon de me protéger et d’éviter un conflit qui n’a pas lieu d’être. Ou encore taire une vérité qu’on connaît mais dont on sait qu’elle ferait inutilement du mal à un autre.
Ce dit, ce genre de cas mis à part, on aura toujours avantage à reconnaître une vérité, même si on doit en souffrir, si cela évitera de s’engager dans le « cercle infernal » d’une succession de mensonges. C’est finalement à chacun de décider en con naissance de la réalité dans laquelle on vit.
Aucun commentaire
Actualités protestantes
-
08.07.2025 - Derniers contenus de Réformés.chLes trésors musicaux d’un moine de Tibhirine
-
08.07.2025 - Derniers contenus de Réformés.chPourquoi Krishna a-t-il la peau bleue?
-
07.07.2025 - Derniers contenus de Réformés.chUne poussière dans l’œil
-
07.07.2025 - Derniers contenus de Réformés.ch«Winners and losers»
-
07.07.2025 - Derniers contenus de Réformés.chLa sélection de la rédaction