Reconnaissance mutuelle du baptême et de la communion?

sieur le pasteur Birchmeieir fait une réponse avec laquel je suis d'accord
concernant le baptème (Lion9). Pourtant, je remarque que le baptème commun aux
Catholiques et Réformés ne donne pas droit à la comunion comune (entre Catholiques
et réformés). Et à côte de cela, dans notre monde protestant, nous allons partager
la comunion avec d'autres confessions comme les Baptistes, là pas de problème.
Mais pour le baptème, les Baptistes ne reconnaisse pas le baptème des Catholiques
et des Réformés ! Moi ça me choque, tout ça ! Comment vous, vous expliquez ces
bizareries ? merci.
Le baptême, pour autant qu’il soit administré  au nom du Père, du Fils et
du Saint Esprit" a pu être reconnu mutuellement parce qu’a mon avis il n’est
pas le privilège exclusif du prêtre, en certains cas il peut être administré
par une personne laïque. Le symbole de l'eau reste un symbole, contrairement aux
espèces de l'eucharistie.
La communion, qui comme chacun sait est ouverte à tous chez les réformés, pour
l’église catholique, du fait qu’elle une  réactualisation Ÿ du sacrifice du
Christ, n'a sa valeur et son efficacité que célébrée par un prêtre qui se trouve
dans la succession apostolique et qui a reçu le  pouvoir Ÿ de transformer les espèces
en corps et en sang du Christ. Idéalement, elle devrait donc aussi être refusée
au protestant qui ne croit pas à ce pouvoir de transformation. Dans la pratique,
il est rare aujourd’hui qu’un prêtre refuse la communion à un non catholique, et de nombreux
prêtres concélèbrent même la communion avec des ministres protestants, en prenant
ainsi des libertés avec Rome…
Quant aux confessions de type baptiste, elles ne reconnaissent que le baptême
d’une personne en âge de raison qui peut y répondre en confessant sa foi, ce
qui d'ailleurs est bibliquement plus juste que le baptême de nourrissons. Pourtant,
le baptême étant avant tout un acte qui scelle la promesse de Dieu selon laquelle
son amour est acquis à celui ou celle qui le reçoit, quel que soit son âge,
une fois faite, cette promesse n’a pas à être considérée comme nulle et à être
renouvelée, ce que font malheureusement certaines communautés évangéliques qui  rebaptisent
Ÿ, ce qui me choque comme vous.