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Peut-on parler de "témoignages"?

11.12.2003 Thème : Actualité et spiritualité Bookmark and Share
Réponse de : Daniel GuexDaniel Guex
puis dans
un séminaire ; ensuite j'ai servi en tant que Vice-Chancelier dans le tribunal
ecclésiastique de mon diocèse. J'ai été aumônier dans l'armée, et prêtre dans
deux des paroisses les plus importantes de mon pays. Comme prêtre de paroisse,
je me faisais fort de combattre les protestants.
Je les considérais comme des hérétiques et j'enseignais à mes fidèles que tous
les protestants étaient dépourvus de sens moral.

Puisque certains d'entre eux faisaient constamment référence à l'autorité de
la Bible, j'ai décidé d'écrire un livre en me servant des Ecritures pour dénoncer
cette erreur-là.

L'enseignement de Dieu
J'ai soigneusement étudié la Bible, chapitre après chapitre, pendant trois ans.
J'ai alors été terriblement ébranlé en découvrant que c'était moi qui étais
dans l'erreur. Incapable de réfuter ces hérétiques, j'étais moi-même réfuté
par ma propre Bible catholique. J'ai vu combien mes croyances catholiques m'avaient
éloigné de ma Bible. Souvent, j'étais ému aux larmes
de voir que j'avais si docilement adhéré à des pensées humaines au lieu de m'attacher
à l'enseignement de Dieu.

Cette lecture de la Bible chapitre par chapitre a également eu pour effet d'aviver
progressivement ma conscience. J'ai vu combien j'étais loin de Dieu. En tant
que prêtre, je projetais une image de sainteté, mais en réalité je donnais prise
à toutes sortes de péchés, et ma vie n'avait rien de céleste. Mes soutanes noires
étaient bien à l'image des ténèbres de mon cour. Rien ne me procurait cette
paix à laquelle j'aspirais tant : ni les sacrements, ni les prières aux saints,
ni la pénitence, ni l'eau bénite, ni la confession de mes péchés à un confesseur
humain.

Transformé par le Christ
Prêtre plus que cinquantenaire, un jour j'ai enfin livré mon cour à Dieu. Je
me suis agenouillé devant Christ ; bien qu'invisible, Il est enfin devenu quelqu'un
de vivant et de vrai pour moi. Conscient d'être moins que rien, le cour brisé,
je me suis repenti de L'avoir offensé par ma vie de péché. En esprit, j'ai vu la
croix où Son Sang précieux a coulé pour me délivrer du
châtiment que je méritais. A la suite de cette prière, le Christ a transformé
ma vie. Il m'a appelé hors du tombeau de mes ténèbres spirituelles ; m'a conduit
dans une expérience vivante, et m'a donné de Le connaître personnellement, tel
qu'Il est.

Le secret de l'authenticité spirituelle est de rencontrer le Christ au travers
d'une foi sincère et fervente. Là où le Christ règne sans partage dans un cour,
toutes les autres bénédictions spirituelles sont assurées par surcroît.



TEMOIGNAGE D'UN ANCIEN PRETRE
DE LA RELIGION CATHOLIQUE



Avec quelle insistance je demandais chaque jour à Dieu de me donner une foi
toujours plus exacte !
Combien tout eût été plus simple si j'avais encore pu me convaincre de la vérité
du catholicisme !
Mais plus je priais et méditais la Bible, plus cette religion me paraissait
fausse.
Je consultais en confession des prêtres compétents.
Je repris mes propres arguments anti-protestants écrits autrefois et remaniés
après ma théologie ; je trouvais aussitôt une réponse à chaque page : j'en étais
stupéfaits et quelque peu émerveillé.
Entre temps, je devais chaque jour célébrer la messe.
Je me disais : la théologie catholique est fausse mais en tant que commémoration
de la mort du Christ, je sais que Dieu agrée ce pain et ce vin.
Je ne voyais pas encore à l'époque qu'un chrétien doit s'abstenir de toute participation
à une cérémonie où l'on parle à des morts, où l'on prie pour les morts, où l'on
prétend que se renouvelle le Sacrifice de la Croix : alors qu'il fut offert
une fois pour toutes. Que s'était-il passé ?
Je n'avais jamais pu croire à la prescience divine des futurs libres. Lorsque,
quelque temps après l'encyclique "Humani generis", je pris nettement conscience
que c'était une doctrine de foi, je dus conclure avec épouvante que je n'étais
plus catholique.
Je me dis : Tu dois y croire puisque le pape
le veut.
Mais je m'aperçut que je ne croyais plus à son infaillibilité. Je fus atterré.
Et les autres dogmes ?
Je les comparais à l'Ecriture Sainte et trouvais que plusieurs s'y opposaient.
Comme je croyais la Parole de Dieu, je ne cru plus le dogme.
En résumé, l'église catholique, en contradiction avec l'Ecriture Sainte, exige
qu'on renonce à ses propres convictions et qu'on accepte d'avance ce qu'imposeront
ses prêtres en dogmes, en morale et même parfois en philosophie.
Or Dieu dit dans Jérémie 17: 5  Je maudis celui qui se détourne de moi, ne
met sa confiance qu'en l'homme et cherche sa force dans les pauvres moyens humains
Ÿ.
Elle appelle Marie, médiatrice de toutes les grâces, alors que l'Ecriture Sainte
déclare que Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et les hommes.
Elle a volatilisé le deuxième commandement de Dieu qui interdit les images religieuses.
Elle vend, pour de l'argent, des choses dites saintes ou des choses qu'elle
prétend saintes ; intentions de messes, droit d'indulgencier certains objets...
; trafique ainsi du sang
du Christ et exploite la crédulité superstitieuse, l'affection familiale et
la vanité humaine.
Elle n'obtient l'unité qu'en violant la liberté de conscience
Elle excommunie ceux qui ne reçoivent pas ses doctrines, étrangères à la Bible
ou son interprétation de celle-ci ; elle montra ainsi un exemple néfaste trop
souvent suivi par beaucoup de protestants et par les sectes qui imposent une
profession de foi ou leur interprétation et non la Bible seule.
Elle a permis aux rois, même les plus pêcheurs, et aux gouvernements civils
de désigner des évêques.
Elle a transmis ses prétendus pouvoirs par une hiérarchie pourrie pendant des
siècles, et composée presque exclusivement de grands seigneurs devenus évêques,
cardinaux et papes par pure ambition humaine.
Elle eut pour papes et pour cardinaux de jeunes enfants, des bâtards de papes,
des favoris de femmes et courtisanes romaines. Que d'évêques obtenant leur charge
à prix d'argent ou pour des raisons politiques, soit des rois soit des papes
!
Elle impose une interprétation invraisemblable de plusieurs textes de l'Ecriture
Sainte: Matthieu 16:18, 24:36, 26:26-28, Jean 14:28,
21-13-17, Philippiens 2: 7, Apocalypse 20: 6..
Elle obtient des miracles toujours d'une manière non biblique. (Or les faux
prophètes feront des prodiges jusqu'à séduire les élus eux-mêmes si cela était
possible).
Elle a institué tardivement la confession avec absolution sacramentale alors
que nous ne voyons pas les apôtres y recourir, même où c'eût été indiqué.
Elle tire, de ses scandales mêmes, la preuve de sa légitimité.
Elle interdit qu'on vérifie son enseignement d'après la Bible alors que l'apôtre
Paul le recommande (ef. art; 17,11).

La religion catholique impose la loi et sa loi alors que l'Apôtre Paul affirme
que nous sommes sauvés par la "foi du c?ur", la foi vivante, agissante par la
charité.
Cette religion qui se fait appeler église a le plus souvent remplacé l'inspiration
du Saint-Esprit par les prescriptions subtiles et minutieuses.
Elle impose le célibat aux prêtres et aux religieux qui ont prononcé des v?ux
perpétuels et provoque très souvent des scandales honteux !
Elle emploie ou a employé les Sacrements d'une manière vraiment superstitieuse
jusqu'à conférer l'extrême-onction à des gens morts depuis une heure, et jusqu'à
demander à un enfant de huit jours, lors de son baptême, s'il renonce au pêché ?
( La Bible veut qu'on soit baptisé par immersion alors qu'on croit de tout son
c?ur, c'est l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu ).
La religion catholique impose de croire que le christ est tout entier corporellement
présent dans une mie de pain* consacrée. Qu'est-ce que cela signifie ? *(De
nos jours hostie)
Elle prétend qu'à la messe, se renouvelle le Sacrifice du Calvaire alors que,
selon l'épître aux Hébreux, il a été offert une fois pour toutes ; et institue
des prêtres alors que le sacerdoce du Christ est intransmissible, sauf le sacerdoce
universel auquel tout chrétien participe.
Elle fait croire que ses prêtres ont plus de pouvoirs que les autres chrétiens
et qu'ils sont pratiquement indispensables au salut et qu'ils sont "prêtres
pour l'éternité" !
Elle détourne considérablement du Fils de Dieu, du Seigneur Jésus-Christ, par
le culte des saints, en particulier de Marie dont cette église dénature et hypertrophie
le privilège.
Car celui d'être chrétien est plus grand que celui d'être mère de Jésus, voir
évangile de Luc chapitre 11 et le verset 28.
Or Dieu interdit d'invoquer les morts, de leur demander du secours.
Parmi ceux auxquels on a recours, certains n'ont jamais existé et ne sont pas
sauvés.
Elle est responsable de la tiédeur à l'égard de la Bible et de la superstition
d'une quantité de ses membres, d'où leur incompréhension de la Bible ainsi que
des répercussions terribles que cela aura sur leur salut.
je pris aussi mieux conscience de plusieurs autres torts et comportements de
cette église : le formalisme, les prières obligatoirement rapides et forcément
machinales, les rites compliqués et si défavorables à la véritable piété ; la
mise à mort et la violence, quand elle le pouvait, des autres chrétiens (Je n'apprit
clairement que plus tard sa prétention d'en avoir le droit)
*l'utilisation quand elle en a l'occasion, de moyens scandaleux ou tous humains
pour s'imposer:
* l'union aux puissances d'argent et aux puissances politiques ; son recours,
quand elle en eut l'occasion, au glaive de l'Etat pour détruire les autres chrétiens ;
* le prestige de l'art, de l'apparat, des cérémonies aussi pompeuses que formalistes
;
* l'autorisation tacite de bien des manquements et même de pêchés pour s'attirer
beaucoup d'adhérents ;
* la fortune colossale du Vatican... Bref elle se comporte comme la Babylone
de l'apocalypse dont il est écrit :  sortez du milieu d'elle, mon peuple Ÿ
apocalypse 17 : 3-6 et 18 : 4
* les titres et les honneurs accordés aux prêtres et surtout à la hiérarchie,
en désobéissance à l'Evangile : Père, révérend père, excellence, grandeur, éminence,
révérendissime seigneur, prince éminentissime, très saint père
* sa prudence toute humaine, son manque d'assurance, son observation des réactions
du public avant de déclarer certaines doctrines " de foi " ou de canoniser un
défunt
* Ses variations importantes en exégèse doctrinale. son interdiction de la Bible
pendant des siècles, parfois sous peine de mort, et la défense toujours actuelle
pour un catholique, de se conformer à la compréhension qu'il en a quand celle-ci
diffère de l'enseignement des prêtres. Il est obligé de préférer la parole des
hommes à la Parole de Dieu.
Comment croire cette église infaillible ?
C'était impossible.
Léon Brancard n'est jamais retourné dans une institution religieuse catholique,
protestante
ou autres . . .

Il n'y a pas de réponse à donner, puisqu'il n'y a aucune question. Ce sont des
mémoires de quelques personnes avec lesquelles il faudrait pouvoir parler longuement.
Je crois tout simplement que ce genre d'écrit n'apporte rien, au contraire:
ils ne font qu'exacerber des passions, et n'aident pas au dialogue.



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