Répondre à l'appel de Dieu?

question, mais j’aimerais avoir un avis sur un évènement. ( Il faut savoir que
depuis l’enfance mes parents m’ont toujours emmené dans des églises évangéliques,
ils sont tous deux converti, moi non.) C’était il y a deux ans, je les ais accompagnés
dans une église que je n’avais encore jamais fréquenté, le culte a commencé,
nous avons chanter … etc. Puis un des Pasteurs a pris la parole et à commencer
à expliquer que les évangélistes en France manquaient d’effectifs et nous a fait
en quelque sorte la publicité de la formation d’évangéliste. Et quand ce type
a pris la parole, j’ai vraiment eu l’impression qu’il ne parlait qu’a moi, j’ai
même eu l’impression qu’on était plus que tous les deux dans la salle de culte.
Si bien que ça m’ont fichu une grande suée. Ce jour là j’ai vraiment cru que
Dieu voulait me dire quelque chose. Mais étant donné mon esprit scientifique
peu enclin à m’engager à cause d’impressions Ÿ et aussi par peur de l’inconnu, je n’ais
pas répondu à l’appel de ce pasteur. Depuis je ne suis plus retourné dans une
église, j’ai poursuivis mes études, et souvent j’éprouve du remord pour ne pas
m’être engagé. Peu être est ce plus un témoignage qu’une question, si vous n’avez pas
d’avis là dessus, ni de conseil à me donner, je ne vous en voudrais pas.
Merci.
Cher Benjamin,
Merci pour votre témoignage. Vous avez manifestement vécu une expérience forte
en ressentant cet "appel" à devenir évangéliste, mais vous avez en même temps
aussi raison de ne pas vous fier à des "impressions" trop immédiates, à des
émotions. Je ne peux vous donner de "conseils pratiques", car je ne suis pas
à votre place, mais simplement une ou deux réflexions que m'inspire votre témoignage.
D'abord, si c'est bien un appel de Dieu que vous avez entendu ce jour-là (et
non seulement une impression psychologique), cet appel se renouvellera et un
jour, il deviendra pour vous évident. La vocation est quelque chose qui mûrit
en nous, qui nous travaille, qui nous accompagne, et qui se renouvelle au gré de
nos chemins de vie. Il ne faut pas voir la vie spirituelle comme une voie de
chemin de fer, où si l'on rate un aiguillage, on se retrouverait définitivement
sur une fausse voie, mais plutôt comme un chemin où Dieu vient toujours à nouveau
nous redonner vocation, y compris lorsque nous partons sur des chemins de traverse
ou que nous restons sourds à son appel. Plutôt qu'un remord de ne pas avoir
répondu à ce que vous avez ressenti comme un appel (au sujet du passé donc), essayez
de percevoir ce que Dieu a à vous dire aujourd'hui dans votre présent. D'autre
part, il y a de nombreuses vocations; bien sûr "évangéliste" ou "pasteur" "professionnels",
et c'est une belle vocation, mais évangéliste signifie d'abord "annonciateur de la
Bonne Nouvelle du Christ", et vous pouvez être un évangéliste dans vos études,
dans votre métier, avec vos proches sans forcément suivre une "formation" spécifique.
Tout chrétien en ce sens est évangéliste. Difficile toutefois de devenir "évangéliste"
de manière solitaire, sans être en lien avec une Eglise ou communauté...Et je
sens dans vos lignes comme un regret de ne plus fréquenter de communauté; c'est
peut-être simplement par là qu'il faut commencer: retrouver le chemin du culte
(même de manière épisodique), vivre la foi avec des frères et soeurs au sein
d'une Eglise, et alors pourrez-vous mieux percevoir ce que Dieu attend de vous.
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