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Enceinte d’un homme marié, suis-je encore aimée de Dieu?

nellie 22.04.2014 Thème : Éthique: choix, responsabilité, liberté et morale Bookmark and Share
Réponse de : Matthias WirzMatthias Wirz

Bonjour à vous,

Oui, comme vous dites, continuez à garder la tête haute ! Vous méritez pleinement le réconfort que vous nous demandez, il n’y a aucun doute là-dessus ! Car aucune situation extérieure ne peut vous séparer de l’amour de Dieu. Oui vous êtes aimée, même si vous n’y croyez pas et n’en ressentez rien ! Je vous en prie : ne vous reprochez pas ce qui vous arrive : Dieu n’est pas rancunier… C’est bien plutôt notre mauvaise conscience qui nous amène à penser de cette sorte : c’est nous qui nous punissons par nos pensées et nos reproches, en aucun cas Dieu ! Dans cette certitude, alors, à votre tour, ayez le courage de ne pas être hostile envers l’homme qui vous a mise enceinte (même si je vous conseille de lui parler franchement de votre douleur, sans lui cacher ce qui vous arrive) et cherchez à n’en pas vouloir à vos parents et à vos amis qui vous jugent. Cela vous sera sans doute extrêmement difficile, mais c’est à ce prix-là qu’ils comprendront que vous assumez votre situation, et que vous saurez tirer le bien du mal qu’ils vous infligent. Vous pourrez alors prendre à votre compte ces paroles de Joseph, fils de Jacob : « Vous avez voulu me faire du mal, Dieu a voulu en faire du bien ! » (Genèsen 50,20).

Car l’enfant que vous portez est un don de Dieu, il est béni ; c’est une vie nouvelle qui a droit à tout votre amour, même à votre joie, et non à votre culpabilité. Dieu aime chaque personne humaine, sans exception : ne croyez donc pas à ceux qui vous disent que l’enfant que vous portez ne sera pas aimé : ce serait contraire au christianisme de penser ainsi ! Oui, la vie que vous portez en vous a un avenir... Et c’est vous qui en êtes la garante ! Sachez vous montrer à la hauteur de cette tâche exigeante, malgré la rudesse de la situation que vous connaissez.

Une dernière chose : la solitude que vous ressentez n’est pas absolue. Sans doute vos parents et vos amis se montrent-ils distants ; mais Celui que vous priez et dont vous peinez à entendre la voix est là. Son amour pour chacun est discret : il se manifeste dans la tendresse du « bruissement de son souffle léger » (1Rois 19,12), et non par des manifestations éclatantes… Soyez assurée de sa bénédiction sur votre vie et sur celle que vous portez en vous !

 

 



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