Jésus a reçu «tout pouvoir»: lequel et de qui?
« Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre » : ces mots que vous citez, dans l’avant-dernier verset de l’évangile de Matthieu, sont prononcés par Jésus ressuscité, au moment où il apparaît à ses disciples pour les envoyer dans le monde.
De quel pouvoir s’agit-il ? Jésus est passé de la mort à la vie ; il est désormais vainqueur de la mort pour toujours. Or la mort est bien l’obstacle qu’aucun humain ne peut vaincre de lui-même. Tous doivent s’y soumettre. Jésus, lui, a pu en sortir victorieux : voilà le pouvoir supérieur à tout pouvoir qu’il a obtenu.
De qui l’a-t-il reçu ? La formulation de Matthieu est sans équivoque : le verbe au passif est la formule qu’il utilise en général pour indiquer (sans le nommer) que Dieu est l’auteur de l’action décrite. C’est Dieu le Père qui, en ressuscitant son Fils des morts, lui a donné tout pouvoir, puisqu’il avait eu la force de ne rien garder pour soi, mais de se soumettre librement et par amour à la peine la plus infâmante.
Celui qui, sur la montagne de la tentation déjà, avait résisté au diable qui lui proposait la domination sur les royaumes de la terre (voir Mt 4,9-10) proclame désormais que, par sa mort et sa résurrection, il a reçu toute autorité de la part de Dieu. Cela lui permet de faire participer à son pouvoir de vie tous ceux qui mettent leur confiance en lui.
Mais ce pouvoir n’est pas celui du despote : comme Jésus en a donné l’exemple par toute sa vie, c’est bien plutôt le pouvoir de pardonner, de passer outre les obstacles mortifères du péché, pour avancer librement sur le chemin de la vie renouvelée par l’amour, lequel est lui-même « plus fort que la mort » (Ct 8,6).
« Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre » : ces mots que vous citez, dans l’avant-dernier verset de l’évangile de Matthieu, sont prononcés par Jésus ressuscité, au moment où il apparaît à ses disciples pour les envoyer dans le monde.
De quel pouvoir s’agit-il ? Jésus est passé de la mort à la vie ; il est désormais vainqueur de la mort pour toujours. Or la mort est bien l’obstacle qu’aucun humain ne peut vaincre de lui-même. Tous doivent s’y soumettre. Jésus, lui, a pu en sortir victorieux : voilà le pouvoir supérieur à tout pouvoir qu’il a obtenu.
De qui l’a-t-il reçu ? La formulation de Matthieu est sans équivoque : le verbe au passif est la formule qu’il utilise en général pour indiquer (sans le nommer) que Dieu est l’auteur de l’action décrite. C’est Dieu le Père qui, en ressuscitant son Fils des morts, lui a donné tout pouvoir, puisqu’il avait eu la force de ne rien garder pour soi, mais de se soumettre librement et par amour à la peine la plus infâmante.
Celui qui, sur la montagne de la tentation déjà, avait résisté au diable qui lui proposait la domination sur les royaumes de la terre (voir Mt 4,9-10) proclame désormais que, par sa mort et sa résurrection, il a reçu toute autorité de la part de Dieu. Cela lui permet de faire participer à son pouvoir de vie tous ceux qui mettent leur confiance en lui.
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