Aumônerie dans les hôpitaux

qui demande un accompagnemnt pendant le temps d'une hospitalisation.
C'est vrai, en tant qu'aumônière dans un hôpital je rencontre beaucoup de personnes
qui ne sont pas forcément des croyants pratiquants. Mais cela ne veut pas dire
qu'elles ne se posent pas de questions d'ordre spirituel.
Au contraire. La maladie déclenche souvent des questions liées au sens de la
vie. (EX: Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter cela? Si Dieu existe, pourquoi
ne fait-il rien pour moi?
A mon avis le rôle de l'aumonier (et donc de l'Eglise) est d'écouter et d'accompagner
la personne dans son questionnement - sans arriver avec des réponses toutes
faites ou des vérités inébranlabes.
Lors de ma rencontre avec une personne hospitalisée, je me mets à son écoute
et j'accueille ses questions, ses remarques, sa souffrance avec respect, avec
compassion - mais sans jugement. Peut-être prierai-je avec elle. Peut-être pas.
Pour moi, le but est de cheminer avec la personne pour pouvoir lui permettre de
trouver un bout de réponse à ce qu'il lui arrive. J'ai remarqué que ma présentation
comme pasteure de l'Eglise Réformée est souvent le point de départ d'une réflexion
sur Dieu et/ou sur l'Eglise.
La rétribution des aumôniers dépend, à ma connaissance, des Eglises cantonales.
Dans le canton de Neuchâtel par exemple, les employés de l'Eglise sont payés
par l'Eglise, à la différence du canton de Vaud et d'autres cantons où les pasteurs
sont des payés par l'Etat.
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