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Votre questionMa bible à moi ?
quand je lis la réponse du pasteur Juvet à Costa, je me dis que nous disons sola scriptura mais nous ne le faisons pas. Chacun découpe la Bible selon son bon plaisir ou simplement parce que les morceaux ne vont pas ensemble, se contredisent. On en retire carrément des passages. Alors inspirée par Dieu, parole de Dieu, j'ai de plus en plus de doutes. Je connais le discours sur la bible qui devient parole pour moi, mais je n'y crois plus guère, le saint-esprit c'est quand je veux, où je veux. N'éprouvez-vous pas vous aussi un malaise ?
Réponse de : 
Gilles Boucomont
Gilles Boucomont
Bien sûr qu'on découpe ce qui nous arrange dans la bible !
Luther disait que Jacques est une épître de paille...
Sinon, comme à la fin du verset 137, on se réjouirait d'écrabouiller la tête
des nourrissons de nos ennemis. Donc, c'est pour cela que nous avons besoin
de l'Esprit Saint pour lire la bible. Car si nous ne le faisons qu'avec notre
intelligence, nous ne comprenons pas grand chose et nous sommes tentés, comme
vous le dites très bien, de ne garder que ce qui nous arrange.
Si Dieu veut nous parler à travers ce texte, cela ne sera sûrement pas à travers
la lettre du texte (tout verset vaudrait n'importe quel autre, etc.). Cette
attitude serait une superstition bibliocentrée sans aucun rapport avec la bonne
nouvelle de liberté puisque tout serait déjà écrit.
Or Dieu aime bien (pardon de parler à sa place, mais là encore, je ne serai
pas le premier à le faire, sauf que je reconnais que je le fais ici et mainteant),
Dieu aime bien, disais-je, qu'on lise la bible parce qu'on a une proportion
de chance assez élevée de l'y rencontrer, par le miracle du Saint-Esprit.
On peut aussi trouver Dieu dans la nature, et pourquoi pas dans le bouddhisme
zen, je serais presque prêt à le concéder. Mais on a dix fois plus de chances
de le rencontrer dans les témoignages bibliques, et surtout de le rencontrer
un peu dépouillé de tout le fatras religieux dont les hommes l'habillent traditionnellement.
Donc, ne vous blasez pas, cher Clémens, et redécouvrez joyeusement que le sola
scriptura veut seulement dire qu'un autre ouvrage religieux que la bible ne
saurait faire foi en terme de doctrine. Rien de plus et rien de moins.
Après ça, c'est bien plus intéressant, parce que ça se passe entre vous et Dieu.
Vous verrez.
Luther disait que Jacques est une épître de paille...
Sinon, comme à la fin du verset 137, on se réjouirait d'écrabouiller la tête
des nourrissons de nos ennemis. Donc, c'est pour cela que nous avons besoin
de l'Esprit Saint pour lire la bible. Car si nous ne le faisons qu'avec notre
intelligence, nous ne comprenons pas grand chose et nous sommes tentés, comme
vous le dites très bien, de ne garder que ce qui nous arrange.
Si Dieu veut nous parler à travers ce texte, cela ne sera sûrement pas à travers
la lettre du texte (tout verset vaudrait n'importe quel autre, etc.). Cette
attitude serait une superstition bibliocentrée sans aucun rapport avec la bonne
nouvelle de liberté puisque tout serait déjà écrit.
Or Dieu aime bien (pardon de parler à sa place, mais là encore, je ne serai
pas le premier à le faire, sauf que je reconnais que je le fais ici et mainteant),
Dieu aime bien, disais-je, qu'on lise la bible parce qu'on a une proportion
de chance assez élevée de l'y rencontrer, par le miracle du Saint-Esprit.
On peut aussi trouver Dieu dans la nature, et pourquoi pas dans le bouddhisme
zen, je serais presque prêt à le concéder. Mais on a dix fois plus de chances
de le rencontrer dans les témoignages bibliques, et surtout de le rencontrer
un peu dépouillé de tout le fatras religieux dont les hommes l'habillent traditionnellement.
Donc, ne vous blasez pas, cher Clémens, et redécouvrez joyeusement que le sola
scriptura veut seulement dire qu'un autre ouvrage religieux que la bible ne
saurait faire foi en terme de doctrine. Rien de plus et rien de moins.
Après ça, c'est bien plus intéressant, parce que ça se passe entre vous et Dieu.
Vous verrez.