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Votre questionLe problème du mal et le rôle de Dieu?
Bonjour à tous A plusieurs reprises on vous a interrogé sur le problème du mal et du rôle de Dieu dans ce problème. C’est souvent comme si l’existence du mal mettait en cause celle de Dieu. Pour ma part je ne peux pas ne pas croire en Dieu. L’être humain est si merveilleusement construit que je ne puis attribuer son existence au hasard, d’ailleurs selon les calculs de probabilités nous n’avons presque aucune chance d’exister. Et puis surtout j’expérimente sa présence et sa force dans ma vie, au c¶ur de ce que je suis, et cela malgré ou plutôt par-delà les tremblements de terre qui ont ravagé ma vie (j’ai vécu 8 ans dans une cté qui fonctionnait comme une secte sans m’en apercevoir, jusqu’au jour où les autorités eccl. se sont décidées à mettre un point final à 18 ans de dérive !) Des pourquoi Ÿ je m’en suis souvent posés, et je les Lui ai posés bien souvent. Je n’ai pas de réponse aux pourquoi. Je sais seulement que Dieu peut tirer le bien du mal même, mais ça il faut
Réponse de : 
Heinz Birchmeier
Heinz Birchmeier
sé par là pour le comprendre. Que
sa force d’amour et de vie vient à bout des obstacles …à la longue. Ce n’est
qu’avec le recul du temps que j’ai pu comprendre que son chemin passait aussi
par mes échecs.
Jésus aussi a crié pourquoi Ÿ sur la croix. La réponse, ce ne fut pas un miracle
illico presto mais la résurrection le troisième jour.
Non je n’ai pas de réponse aux pourquoi.
Je ne crois plus qu’Adam et Eve (disons les premiers êtres humains) auraient
par leur faute déclenché une sorte de bombe atomique dont nous subirions les
radiations (nous et la nature). Peut-être nous actes et nos pensées positives
ou négatives ont-ils un effet bienfaisant ou néfaste, selon le cas, sur le reste
de la création. Je n’en sais rien.
Il y a juste une chose que je sais c’est que Dieu étant Dieu est plus grand
que moi. Oh, je n’ai pas le sentiment d’être une fourmi en face de lui ! :-)
Je veux juste dire que je ne peux pas comprendre avec mon intelligence limitée
d’être limité un être infini, je ne peux pas le saisir, lui mettre la main dessus,
le réduire en équations, en définitions et en expliquer le fonctionnement comme
s’il s’agissait d’un réveil :-)
Si Dieu est Dieu, ne doit-on pas accepter que quelque chose de lui nous échappe ?
Que nous ne puissions pas tout expliquer, y compris l’existence du mal ?
L’intelligence humaine, même celle d’un surdoué, a des limites. Nous pouvons
et nous devons nous en servir en matière de foi, mais je crois qu’à un moment
donné, il faut pouvoir aussi reconnaître notre finitude.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Gaby
Chère Gaby
Ma réponse est simple : j’en pense tout le bien possible. Personnellement, je
puis m’associer à tout ce que vous dites dans cette longue question Ÿ, qui
est plutôt une belle confession de foi.
Vous amorcez cependant un début de réponse aux pourquoi Ÿ quand vous dites
Peut-être nos actes et nos pensées positives ou négatives ont-ils un effet
bienfaisant ou néfaste, selon les cas sur le reste de la création Ÿ. C’est un
fait que s’il y a en effet des pourquoi Ÿ auxquels nous ne trouvons pas de
réponse, il y a pourtant des effets du mal soit sur des personnes, des sociétés
ou sur la nature dont on peut parfaitement retracer l’origine dans l’égoïsme
humain, dans le mépris des lois de la nature. Nous pourrions tous en citer un
certain nombre.
Mais c’est aussi vrai qu’il reste des pourquoi Ÿ sans réponse. Plutôt que
d’en faire grief à Dieu, comme vous le dites, nous ne pouvons que reconnaître
humblement les limites de notre intelligence de créatures et dire je ne sais
pas Ÿ. Cela n’enlève rien à la force de vie que je reçois d’un Dieu miséricordieux
et compatissant, qui me remet toujours à nouveau debout, même si c'est "autrement"
que ce que j'attends.
sa force d’amour et de vie vient à bout des obstacles …à la longue. Ce n’est
qu’avec le recul du temps que j’ai pu comprendre que son chemin passait aussi
par mes échecs.
Jésus aussi a crié pourquoi Ÿ sur la croix. La réponse, ce ne fut pas un miracle
illico presto mais la résurrection le troisième jour.
Non je n’ai pas de réponse aux pourquoi.
Je ne crois plus qu’Adam et Eve (disons les premiers êtres humains) auraient
par leur faute déclenché une sorte de bombe atomique dont nous subirions les
radiations (nous et la nature). Peut-être nous actes et nos pensées positives
ou négatives ont-ils un effet bienfaisant ou néfaste, selon le cas, sur le reste
de la création. Je n’en sais rien.
Il y a juste une chose que je sais c’est que Dieu étant Dieu est plus grand
que moi. Oh, je n’ai pas le sentiment d’être une fourmi en face de lui ! :-)
Je veux juste dire que je ne peux pas comprendre avec mon intelligence limitée
d’être limité un être infini, je ne peux pas le saisir, lui mettre la main dessus,
le réduire en équations, en définitions et en expliquer le fonctionnement comme
s’il s’agissait d’un réveil :-)
Si Dieu est Dieu, ne doit-on pas accepter que quelque chose de lui nous échappe ?
Que nous ne puissions pas tout expliquer, y compris l’existence du mal ?
L’intelligence humaine, même celle d’un surdoué, a des limites. Nous pouvons
et nous devons nous en servir en matière de foi, mais je crois qu’à un moment
donné, il faut pouvoir aussi reconnaître notre finitude.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Gaby
Chère Gaby
Ma réponse est simple : j’en pense tout le bien possible. Personnellement, je
puis m’associer à tout ce que vous dites dans cette longue question Ÿ, qui
est plutôt une belle confession de foi.
Vous amorcez cependant un début de réponse aux pourquoi Ÿ quand vous dites
Peut-être nos actes et nos pensées positives ou négatives ont-ils un effet
bienfaisant ou néfaste, selon les cas sur le reste de la création Ÿ. C’est un
fait que s’il y a en effet des pourquoi Ÿ auxquels nous ne trouvons pas de
réponse, il y a pourtant des effets du mal soit sur des personnes, des sociétés
ou sur la nature dont on peut parfaitement retracer l’origine dans l’égoïsme
humain, dans le mépris des lois de la nature. Nous pourrions tous en citer un
certain nombre.
Mais c’est aussi vrai qu’il reste des pourquoi Ÿ sans réponse. Plutôt que
d’en faire grief à Dieu, comme vous le dites, nous ne pouvons que reconnaître
humblement les limites de notre intelligence de créatures et dire je ne sais
pas Ÿ. Cela n’enlève rien à la force de vie que je reçois d’un Dieu miséricordieux
et compatissant, qui me remet toujours à nouveau debout, même si c'est "autrement"
que ce que j'attends.