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Votre questionJésus est-il Celui qui doit venir?
Nouveau sur le site, j'ai eu beaucoup de plaisir à prendre connaissance des diverses questions et réponses. Notamment : "Jésus est-il Celui qui devait venir" (sous-entendu "prévu par l'ancien testament"). Réponse : "Historiquement non, car il n'a pas restauré la grandeur d'Israël, comme prévu". Mais alors, si Jésus n'est pas le "Messiah", (autrement dit le "Christos"), alors je ne suis pas "Christ-ien" (traduisez chrétien). Suis-je Jésus-ien (Jésu-ite ?) ou "Protestant moralo-humaniste". Que suis-je ?
Réponse de : 
Cédric JUVET
Cédric JUVET
Il faut distinguer les niveaux de réponse. Historiquement, Jésus n'a effectivement
pas rétabli Israël en tant que puissance. Alors que les prophètes le pensaient.
Il suffit de prendre connaissance de l'histoire générale de la Palestine pour
le voir. Mais aux yeux de la foi, c'est à dire théologiquement, Jésus est bel
et bien Celui qui devait venir! Il l'est de façon déroutante: ses contemporains
n'y ont vu que du feu! Et, selon le mot d'un historien, "l'incident Jésus",
c'est à dire sa crucifixion, n'a pas eu de retentissement dans l'empire romain:
le rapport de Pilate a sans doute fini quelque part dans d'obscures archives
coloniales. C'est seulement le regard de la foi qui distingue en Jésus le Christ.
Et celui ou celle qui le distingue avec ce regard particulier, celui ou celle-ci
peut à bon droit se dire chrétien.
pas rétabli Israël en tant que puissance. Alors que les prophètes le pensaient.
Il suffit de prendre connaissance de l'histoire générale de la Palestine pour
le voir. Mais aux yeux de la foi, c'est à dire théologiquement, Jésus est bel
et bien Celui qui devait venir! Il l'est de façon déroutante: ses contemporains
n'y ont vu que du feu! Et, selon le mot d'un historien, "l'incident Jésus",
c'est à dire sa crucifixion, n'a pas eu de retentissement dans l'empire romain:
le rapport de Pilate a sans doute fini quelque part dans d'obscures archives
coloniales. C'est seulement le regard de la foi qui distingue en Jésus le Christ.
Et celui ou celle qui le distingue avec ce regard particulier, celui ou celle-ci
peut à bon droit se dire chrétien.