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Votre questionQue faire quand on n'a pas une envie spontanée de prier?
C'est bien joli de croire en Dieu, y a les meilleurs moments mais comme dans relations il y a aussi des bas qui en y réfléchissant viennent souvent de notre incompréhension... Avec du recul on est toujours plus intelligent. Simplement comme dans toutes les relations il y a des moments où personnellement je suis passif; "Dieu c'est sympa mais prier? Bah une autre fois..." Dans ces situations difficile de prier avec confiance en étant décidé. Que feriez-vous à ma place? Merci d'avance aux répondeurs qui font du très bon travail!
Réponse de : 
Michel Cornuz
Michel Cornuz
Cher Nico,
D'abord, vous avez pleinement raison, la foi en Dieu est bien de l'ordre de
la relation. Et comme dans toute relation, il peut y avoir des hauts et des
bas, des moments pleins et des moments de questionnements ou de difficultés.
La prière constitue en effet un espace important de cette relation (un peu comme
le tête à tête dans le couple humain); temps d'écoute de l'Autre et de paroles
pour exprimer ses propres désirs, temps d'échange donc.
Alors, j'en viens à votre question; il y a des moments où la prière n'est pas
spontanée, où on la remet à plus tard, où, comme vous le dites, on est passif
dans la relation, alors que faire dans ces moments-là? Si vous posez la question,
c'est que vous sentez bien que quelque chose manque à la relation et risque même
de l'appauvrir quand vous "manquez ce rendez-vous de la prière". Il me semble
que dans ce domaine, comme dans tant d'autres, une certaine discipline est importante,
voire nécessaire, une "persévérance" comme le disent Jésus et Paul, simplement pour
ne pas se laisser aller au gré des fluctuations de nos désirs et envies, mais
pour entrer de manière volontaire (presque volontariste) dans cet apprentissage
(car c'en est un!) de la prière. Alors concrètement? Il est bon de réserver
un temps dans sa journée ou dans sa semaine pour la prière, avoir peut-être
aussi une "chapelle personnelle", un coin de sa chambre ou un lieu particulier
de tranquillité, trouver son rythme (en définissant aussi à l'avance le temps réservé
à ce moment, un quart d'heure? une demi-heure? plus?), introduire ce moment
par une petite liturgie personnelle (un psaume, un texte....), et persévérer
même quand on n' en a pas envie...Peu à peu, la prière sera intégrée dans la
vie...Et pourquoi ne pas prendre de temps en temps un mopment plus long de retraite
dans un monastère, pour faire le point?
La discipline n'est pas une fin en soi...et il faut bien sûr dans ce domaine
avoir beaucoup de souplesse, mais cela permet d'établir un cadre pour ce face
à face avec Dieu dans la prière.
D'abord, vous avez pleinement raison, la foi en Dieu est bien de l'ordre de
la relation. Et comme dans toute relation, il peut y avoir des hauts et des
bas, des moments pleins et des moments de questionnements ou de difficultés.
La prière constitue en effet un espace important de cette relation (un peu comme
le tête à tête dans le couple humain); temps d'écoute de l'Autre et de paroles
pour exprimer ses propres désirs, temps d'échange donc.
Alors, j'en viens à votre question; il y a des moments où la prière n'est pas
spontanée, où on la remet à plus tard, où, comme vous le dites, on est passif
dans la relation, alors que faire dans ces moments-là? Si vous posez la question,
c'est que vous sentez bien que quelque chose manque à la relation et risque même
de l'appauvrir quand vous "manquez ce rendez-vous de la prière". Il me semble
que dans ce domaine, comme dans tant d'autres, une certaine discipline est importante,
voire nécessaire, une "persévérance" comme le disent Jésus et Paul, simplement pour
ne pas se laisser aller au gré des fluctuations de nos désirs et envies, mais
pour entrer de manière volontaire (presque volontariste) dans cet apprentissage
(car c'en est un!) de la prière. Alors concrètement? Il est bon de réserver
un temps dans sa journée ou dans sa semaine pour la prière, avoir peut-être
aussi une "chapelle personnelle", un coin de sa chambre ou un lieu particulier
de tranquillité, trouver son rythme (en définissant aussi à l'avance le temps réservé
à ce moment, un quart d'heure? une demi-heure? plus?), introduire ce moment
par une petite liturgie personnelle (un psaume, un texte....), et persévérer
même quand on n' en a pas envie...Peu à peu, la prière sera intégrée dans la
vie...Et pourquoi ne pas prendre de temps en temps un mopment plus long de retraite
dans un monastère, pour faire le point?
La discipline n'est pas une fin en soi...et il faut bien sûr dans ce domaine
avoir beaucoup de souplesse, mais cela permet d'établir un cadre pour ce face
à face avec Dieu dans la prière.