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Votre questionProposer de l'aide? Comment s'y prendre?
Bonjour, Dieu demande d'aimer les autres comme soi-même. O.K. Je m'aime assez bien! Je souhaite aimer les autres. Concrètement, ça signifie partager les joies et les peines, donner un coup de main si néceessaire. C'est là qu'intervient ma question: dans quelle mesure faut-il proposer son aide, au risque de se tromper dans les méthodes, dans les paroles (la personne ne réagissant pas, on peut vraiment l'incommoder ou se faire jeter) dans quelle mesure faut-il attendre une demande d'aide (quand on est au fond du trou, on demande difficilement). En fait,en ce qui me concerne, je crois avoir une certaine maladresse, ou une certaine bêtise! dans mes contacts. Quand je crois dire juste un petit mot qui montre ma compréhension, quand je crois faire un geste d'entraide, il arrive souvent que les contacts tournent mal. Qu'auriez-vous à me répondre, si je me suis fait correctement comprendre? Merci par avance.
Réponse de : 
Daniel Guex
Daniel Guex
>D'après votre question, je vois en vous une personne qui voudrait tellement
bien faire qu'elle en devient envahissante. Peut-être que je me trompe, mais
ayant connu des gens qui cherchaient à faire mon bonheur malgré moi, j'ai tendance
à projeter ce trait de caractère sur vous.
Il est difficile de donner des conseils à brûle-pourpoint; vous semblez reconnaître
que votre manière d'agir ne colle pas vraiment, et vous en souffrez. C'est toujours
dur, de constater que nos efforts ne répondent pas. Cette constatation peut
toutefois nous apprendre quelque chose; il me semble que chez vous, ça signifie
probablement qu'il est nécessaire de se limiter: on ne peut pas aider tout le
monde. Il y a donc un apprentissage à faire, et ça demande du temps: ce qui
serait bon, me semble-t-il, c'est d'être en contact avec une ou deux personnes,
pas plus; une ou deux personnes avec lesquelles s'établit un vrai dialogue,
un vrai échange; on peut alors proposer une aide et un appui, mais en acceptant
d'avance la réciproque. L'échange véritable dans l'amour du prochain implique
qu'on accepte aussi l'aide des autres.
Voilà un peu ma réaction personnelle; j'espère que vous en entendrez d'autres,
qui contribueront à vous aider à mettre en pratique le mieux possible l'amour
du prochain.
bien faire qu'elle en devient envahissante. Peut-être que je me trompe, mais
ayant connu des gens qui cherchaient à faire mon bonheur malgré moi, j'ai tendance
à projeter ce trait de caractère sur vous.
Il est difficile de donner des conseils à brûle-pourpoint; vous semblez reconnaître
que votre manière d'agir ne colle pas vraiment, et vous en souffrez. C'est toujours
dur, de constater que nos efforts ne répondent pas. Cette constatation peut
toutefois nous apprendre quelque chose; il me semble que chez vous, ça signifie
probablement qu'il est nécessaire de se limiter: on ne peut pas aider tout le
monde. Il y a donc un apprentissage à faire, et ça demande du temps: ce qui
serait bon, me semble-t-il, c'est d'être en contact avec une ou deux personnes,
pas plus; une ou deux personnes avec lesquelles s'établit un vrai dialogue,
un vrai échange; on peut alors proposer une aide et un appui, mais en acceptant
d'avance la réciproque. L'échange véritable dans l'amour du prochain implique
qu'on accepte aussi l'aide des autres.
Voilà un peu ma réaction personnelle; j'espère que vous en entendrez d'autres,
qui contribueront à vous aider à mettre en pratique le mieux possible l'amour
du prochain.