Comment réagir face à la mise en doute de l'existence de Jésus?

J'ai répondu en effet que l'existence historique de Jésus de Nazareth n'était
actuellement pas mise en doute. J'entendais bien "parmi les théologiens", car
il y a eu des mises en doute lors des débats théologiques du 19ème siècle.
Ceci dit, j'ai pris un moment pour examiner le site que vous présentez. Je ne
connaissais pas M. Cascioli, mais je retrouve chez lui une argumentation athée
classique, qu'on peut d'ailleurs lire sur d'autres sites. C'est un érudit: il
a compulsé, examiné à la loupe les documents historiques, pour étayer une hypothèse
qu'il avait déjà avant de se mettre au travail. Il trouvera certainement d'autres
érudits pour lui répondre, avec d'autres convictions; et l'affaire se réduira
à une querelle d'experts. Sur le plan juridique, je ne vois pas que ça puisse
se terminer autrement que par un non-lieu.
Vous êtes sur un site chrétien, de confession réformée. Franchement, je ne sais
pas comment réagir à ce type d'attaque. Je ne peux que vous livrer une impression
personnelle: l'impression d'un manque, d'un grand vide: la dimension de l'Esprit
saint n'y est pas présente, et c'est le "MOI JE" qui prend toute la place. Comment
se fait-il que dans les premiers siècles, des foules de gens -et beaucoup de
pauvres-, se soient rattachées à cette foi nouvelle?
Réponse de M.Cascioli: "Les apôtres ont été assez rusés, et tout le monde s'est
laissé avoir; ils sont victimes d'une imposture" Est-ce que je caricature?
On pourrait poursuivre longtemps, mais en conclusion, j'ai presque envie de
dire ceci: Même si M.Cascioli avait raison sur le plan de l'Histoire, je préférerais
mille fois les "délires" des apôtres et de l'Eglise aux "délires" anticléricaux
de ce monsieur.
Voilà mon impression; j'espère que vous en trouverez d'autres. Je ne dis évidemment
pas qu'il FAUT réagir ainsi, mais je crois néanmoins qu'on se situe dans des
registres différents.