De quelle vérité parle Jésus?

- quiconque est de la vérité écoute ma voix.
Quelle est la signification de ce passage? De "quelle vérité" parle-t-il?

Je voulais également des éclaircissements à propos du reniement de Pierre. Malgré
le fait de l'avoir renié, menti 3 fois, Jésus lui confie par la suite son peuple
après que Pierre lui ait dit 3 fois qu'il l'aime. Comment comprendre cela alors
qu'en parallèle il nous est dit: "Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton
prochain" ainsi que d'autres passages affirmant qu'il est mal de mentir?
Quel message Jésus nous fait passer dans ce passage?
Je vous remercie pour vos réponses
Bonjour universal

De quelle  vérité Ÿ parle Jésus ? Il ne s’agit évidemment pas d’une vérité
abstraite, dogmatique. Jésus est venu pour délivrer les gens de leurs prisons
de préjugés, d’illusions, de peur. Il est venu rendre les êtres à eux-mêmes,
à leur propre vérité, dégagée de tous les faux semblants, mensonges, masques. Ceux
qui écoutent sa voix se retrouvent, ils se retrouvent dans leur vérité devant
Dieu. Jésus ne dit pas autre chose quand il dit qu’il est la lumière du monde
: l’éclairage que projette sur nous sa parole nous révèle tels que nous sommes,
dans notre vérité.

Quant à votre question sur Pierre, il faut tout d’abord relativiser votre affirmation
selon laquelle Jésus  lui confie son peuple Ÿ. Lorsque Jésus dit à Pierre
repenti  Pais mes brebis Ÿ, il ne fait que le rétablir dans sa qualité d’apôtre
parmi les autres apôtres, qualité qu’il avait mise en péril par son triple reniement.
Il lui confie sa cause comme il l’a confiée à tous les apôtres le soir même
de sa résurrection, selon l’évangéliste Jean (20 :22). Par ailleurs, quand Jésus
dit à Pierre :  Tu est Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise Ÿ, ces
paroles suivent immédiatement la déclaration de Pierre  Tu es le Christ, le
Fils du Dieu vivant Ÿ. La pierre sur laquelle il bâtira son Eglise est donc
cette déclaration de foi elle-même, dont Pierre ne s’est fait que le porte parole,
et non sa personne.
Ceci dit, le message qu’on peut trouver dans ce passage, c’est que pour Dieu
il n’est pas de faute, si grave soit-elle, qui exclue le pardon donné à celui
qui se repent.