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Qu'est-ce que le péché contre le Saint-Esprit ?

vjc 17.11.2007 Thème : Bible: ce que disent les textes Bookmark and Share
Réponse de : Jean-Denis KraegeJean-Denis Kraege
Le péché contre le Saint Esprit (Mc 3.28-29), c’est le refus de se laisser convaincre par l’Esprit que Dieu est Dieu et surtout qu’il nous a parlé au travers de l’oeuvre
et de la personne de Jésus. Quand je commence à le croire et que je mets pour
une raison ou une autre à résister à cette conviction qui germe en moi, alors
je blasphème contre l’Esprit. Reconnaître que Jésus chasse les démons par la
puissance de Dieu eût été ne pas blasphémer contre l’Esprit dans le contexte
de Mt (12,22-32). Blasphémer contre Dieu ou contre le Christ, parce qu’on ne
les avait pas encore compris, parce que, sur le moment, ils nous apparaissaient
incompréhensibles ou trop lointains, ou trop exigeants… est pardonnable. Par
contre ne pas croire ne peut être pardonné. Pourquoi ? Parce que refuser la foi qui surgit en nous sous l’effet de l’Esprit n’est pas pardonnable. En effet, sans la foi on ne peut recevoir le pardon, la grâce. Comment, en effet, ceux qui refusent
d’être pardonnés pourraient-ils l’être ? Ceux qui blasphèment contre l’Esprit,
qui ne laissent naître en eux la conviction qu’il y a un sens à mettre sa confiance
en Dieu ne peuvent être pardonnés ni dans ce monde-ci, ni dans le monde à venir d'après cette phrase!


Commentaires

  • florence07.10.2009
    Personnellement je crois au bonheur éternel pour tous en un Dieu d'amour. Certains spécialistes disent, concernant la Bible, qu'il y a eu des réécritures différentes, par des personnes différentes, à des époques différentes, et des rajouts par des mains bien pensantes, ou plutôt malhonnêtes. A mon avis concernant des questions aussi invérifiables qu'aberrantes, comme l'existence d'un châtiment éternel par exemple, une attitude d'esprit très saine consiste à se dire que le papier ne refuse pas l'encre. Ne peut-on pas imaginer que nous aurons la grâce de passer tous par une évolution, qui pourra être très longue pour les plus récalcitrants, dont la liberté sera naturellement respectée, avec de nombreuses étapes, aussi bien dans l'au-delà, que dans des réincarnations, qui feront qu'il sera impossible en définitive d'ignorer la lumière. Car voyez l'état de la mère de famille, dont la bonté n'est pourtant pas infinie, quand le petit à un pet de travers bénin, et imaginez qu'un Dieu d'une infinie bonté n'empêche pas, à défaut de permettre, des milliards et des milliards d'années de souffrance, et encore des milliards et des milliards d'années de souffrance, et pour l'éternité. N'est-ce pas aberrant ? D'autant que les victimes seraient celles, serait-ce de leur faute ? qui seraient nées avec quelque chose dans le ciboulot qui ne tournerait pas rond, les prédisposant à être les plus butées. Devraient-elles à cause de ça connaître une souffrance sans fin ? C'était un copier-coller de mon commentaire paru sur votre site le 5 Octobre. Je voudrais ajouter ceci : Quand on doute, ou même refuse de croire, par la force des choses on est de bonne foi avec soi-même, ce qui est très rarement le cas quand on fait le mal. Ainsi meurtres, méchancetés, malhonnêtetés, adultères, trahisons diverses, etc., seraient pardonnés, mais une opinion ne le serait pas. Absurde. Je suis croyante, mais, comme je le laissais entendre dans mon premier commentaire, un texte ne constitue en lui-même aucune preuve de quoi que ce soit. Il convient donc d'exercer tout son esprit critique à l'analyser.