Les nouveaux cieux et la nouvelle terre, c'est quoi ?

Je crois que ce texte – comme l'entier du livre de l'Apocalypse - concerne d'abord notre présent et non l'avenir. Il est une incitation à reconnaitre que l'important, c'est d'avoir soif de l'eau vive que le Christ offre gratuitement (v.6). Alors « la mort ne sera plus » (v.4), non que la mort n'existera plus, mais elle n'aura plus l'angoissante importance qu'on lui accorde dans le monde ancien. On pourra la regarder avec confiance et remettre avec confiance celui qui meurt (moi-même ou quelqu'un d'autre) entre les mains de Dieu. C'est pourquoi il n'y aura plus lieu de pleurer, de crier, de souffrir (moralement). On vivra alors – on vit ! - avec la conviction que ce n'est pas la mort qui a le dernier mot sur nos vies et sur le monde, mais que c'est Dieu. Cela est fondé sur le renouvèlement de l'alliance entre Dieu et son fils (v.3 et v.7). Avoir soif d'eau qui fait vivre, c'est donc avoir soif de se reconnaitre fils de Dieu, de nouer un lien de dépendance avec Dieu comme un fils (ou une fille) est dépendant de son père.