Faut-il se soumettre à des rituels de passage obligés ?

D'abord merci de nous faire partager la bonne nouvelle de votre prochain mariage.
J'espère que la fête sera belle et qu'elle vous procurera beaucoup de joie.
Se marier est dans nos sociétés modernes d'abord la conséquence d'un choix personnel.
Mais c'est aussi un acte social et public. Pour que le pacte soit reconnu civilement,
il y a un rituel avec l'officier d'Etat civil. Pour les croyants que vous êtes,
il est aussi important d'échanger vos promesses devant Dieu et de recevoir sa
bénédiction. Cela se fait dans le cadre de la communauté et c'est aussi un rituel.
Pour vous bien sûr, mais aussi pour l'ensemble des membres de la communauté.
Non seulement celle que vous avez trouvé pour vivre votre foi, mais aussi celle
que vous rassemblez à l'occasion de votre mariage.
Et là c'est à vous de voir comment vous voulez ou pouvez tenir compte des histoires
et des sensibilités différentes de cette communauté. Pour ma part je suis convaincu
que nous sommes profondément marqués, que nous le voulions ou non, par nos origines
religieuses et que cela vaut la peine d'en tenir compte d'une manière ou d'une
autre lors d'événements si importants.
En ce qui concerne les mariage entre protestants et catholiques il y a différentes
possibilités pour que le mariage soit reconnu par l'une ou l'autre de nos Eglises.
La Fédération des Eglises protestantes de la Suisse et la Conférence des Evêques
suisses ont publié en 1994 une brochure intitulée : "Célébration oecuménique
du mariage" (éd. Labor&Fides Genève et éd. St-Paul Fribourg). Je ne sais pas
d'où vous nous adressez votre message, mais je sais qu'en Suisse, plusieurs
pasteurs évangéliques de mes amis ont aussi pu participer à de telles célébrations.