Franchement, Dieu existe-t-il?
bon croire à l’existence d’un Dieu ? Puis que se passera t’il après alors ?
Est-ce que nous allons tous le rejoindre dans l’autre monde qu’on appel le Paradis
? Vraiment c’est difficile de comprendre. C’est peut-être les hommes qui l’ont
inventé ce Dieu invisible, pour se sentir en confiance et se donner bonne conscience.
Pour pouvoir se justifier sans culpabilisé et pouvoir dire ‘’c’est Dieu qui
l’a dit’’ ‘’c’est Allah’’ ‘’c’est Jésus’’, ‘’c’est Mohammed’’, ‘’c’est Moïse’’ c’est
Bouddha ou encore ‘’c’est écris dans la bible’’ ou ‘’écris dans le coran’’ !
Et oui les hommes sont ainsi ! Rien que le fait de croire que cette entité a
le pouvoir de nous guérir, de protéger nos enfants, de nous aider dans nos difficultés,
nous fait sentir mieux moralement, c’est donc un très puissant anti-dépresseur !
Pour ma part, j’aime assez l’idée d’un ‘’big brother’’ invisible qui nous guettent
et peut-être même nous aide sans que nous nous en rendions compte... Aides-toi
et le ciel t’aidera !
"Je ne sais pas si je dois croire..." Le verbe "devoir," ici, implique une nécessité
interne, logique, rationnelle qui obligerait à en passer par la croyance. On
serait à deux doigts de la preuve de l'existence de Dieu (ou de son inexistence)
qui a fait couler tant d'encre pour rien! Croire, pour le croyant, n'est pas
lié à une nécessité. Mais à une expérience spirituelle, ou à une décision personnelle
qui met en jeu la confiance faite à une personne ou à une entité invisible,
ou qui suit une maturation lente de tout l'être. En résumé, du point de vue scientifique,
pas de preuve; du point de vue logique, pas de nécessité.
La race humaine disparaîtra. C'est très vraisemblable. Nulle part il n'est dit
que Dieu doit préserver la race humaine éternellement! Cela ne m'empêche pas
de croire. Pas de "à quoi bon?" puisque là n'est pas l'enjeu. L'enjeu de la
croyance, pour ce qui me concerne, est ici et maintenant. Dans 10 000 ans est
une question qui intéresse ma curiosité intellectuelle, pas ma foi. De même,
"l'autre monde qu'on appelle Paradis," selon votre expression, ne me passionne
pas. A vrai dire, je n'y crois guère. En revanche, je crois en un Dieu qui aime
chaque être humain et qui le garde dans Son éternelle mémoire. "Tant que quelqu'un
se souvient de nous, nous ne mourons pas tout à fait" dit un personnage de
roman (dont j'ai oublié le titre.) Et si Dieu se souvient éternellement...
Je partage tout à fait du point de vue sociologique et psychologique ce que
vous dites sur la fonction de Dieu pour le bien-être moral des êtres humains.
De fait, la croyance, comme l'amour repose sur du concret en nous: nos besoins,
nos désirs, nos peurs et nos joies. Ces choses elles-mêmes reposent sur des pulsions,
des apétits, des courants électriques. Bref, l'être humain est un animal au
plein sens du terme. Mais cet animal est conscient plus qu'un autre et a la
capacité de rendre compte du sens ou du non sens de la vie. Et c'est là qu'il
rencontre ou ne rencontre pas Dieu. Et qu'on découvre aussi que Dieu n'est pas
simplement la réponse à nos besoins et difficultés, qu'Il n'est pas non plus
une machine à prières (je prie et Dieu fait ce que je veux, comme l'automate me donne
mon coca après que j'aie mis des sous dedans.) Dieu, du point de vue scientifique,
répond à toutes ces nécessités que vous indiquez. Mais du point de vue existentiel,
du point de vue du croyant, Il répond à bien plus que cela. Il est une rencontre,
une Personne, un sens possible à la vie.
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