Que penser du satanisme ?

Je ne suis pas entièrement d'accord avec vous sur la définition des différents
mouvements religieux qui se désignent par "satanisme". En effet, dans le site
que vous mentionnez, l'auteur dit explicitement que certains "satanistes" considèrent
Satan comme leur Dieu, et d'autres comme une "énergie de la nature".
Pour moi, ce mouvement religieux est du même type que ceux s'intéressant à l'occultisme,
à la magie, aux sorcières ou autres mouvements celtes, néo-germains ou néo-païens.
Mais il prend diverses formes selon les groupes, et est, de ce fait, assez difficil
e à définir. Certains groupes prônent le respect de chacun (mais en pratiquant
ce respect de manière un peu particulière...) et d'autres sont très proches
de l'extrême droite et magnifient la violence. Outre la reconnaissance de la
vénération de Satan, voici quelques-uns de leurs principes fondamentaux:
- Les satanistes vivent leur vie comme il leur plaît. Les satanistes sont libres
"d'explorer avec enthousiasme les sept péchés capitaux" du catholicisme (gourmandise,
luxure, avarice, orgueil, envie, paresse et colère).
- Ils tirent leur énergie (sic !) de leur opposition active et militante à toute
forme de christianisme ou aux autres religions monothéistes.

Que penser d'un tel mouvement qui a comme principe premier l'opposition active
et militante à d'autres formes de religion ? En tous cas, on ne peut pas dire
qu'ils pratiquent le respect et le dialogue...

Je suis convaincu qu'il y a une critique à faire des institutions chrétiennes
et que les Eglises doivent toujours se réformer. En tant que chrétiens, nous
devons entendre ceux et celles qui émettent une critique constructive de notre
manière de croire et de nous organiser.

Mais je ne vois pas en quoi les différents mouvements satanistes apportent une
quelconque critique digne d'intérêt, ni un quelconque bien-être ou équilibre
pour leurs membres. Être simplement "contre" ou "anti" n'est pas très constructif...
Et le type de liberté qu'ils prônent n'est que factice: elle ne mène pas vers
un surplus de vie, mais seulement vers plus d'égoïsme.