Est-ce chrétien de n'admirer que Jésus ?

je vous demande pardon, mon but était de vous aider à mieux comprendre, et non
de vous embrouiller encore plus. Le poil à gratter, c'est donc moi plutôt que
Dieu, et c'est donc à moi, et non à vous, de m'excuser... (d'autant plus que
je ne suis pas pasteur !)
J'aime beaucoup la manière dont vous parlez de Jésus. C'est vrai, il est comme
nous, il montre qu'on peut essayer de faire le mieux possible autour de nous,
il ne triche pas - ce n'est pas truqué. En fait, je me risque à penser que c'est
beaucoup plus biblique que vous ne le pensez : ce que vous dites sur Jésus est
peut-être bien au coeur de l'Evangile...
Cette phase de brouillard, de perte de repères que vous vivez, les disciples
de Jésus l'ont vécue aussi au moment de sa mort. Pendant trois jours, ils ont
pensé que tout cela était vain, que tout ce qu'ils avaient cru jusque-là était
une illusion, un mirage. Ils devaient avoir l'esprit complètement perdu à voir ainsi
mourir celui qui les avait guidés. Et c'est là où je souhaiterais profondément
vous redonner espoir et confiance : c'est qu'au bout de trois jours, ils ont
vécu quelque chose qui les a amenés à reprendre courage, à proclamer que la mort de
Jésus n'était pas la fin de tout, mais au contraire le commencement d'un long
chemin de confiance et d'amour. Ce qu'ils ont vécu exactement, nul ne le sait...
mais leur proclamation, c'était que Jésus était ressuscité. Cela voulait dire que
ce Dieu impuissant, anéanti, mort sur la croix, reprenait vie soudain à leur
côté; sans trucage, j'ai envie d'ajouter, sans bluff, en toute humanité, le
Dieu de Jésus-Christ, le Dieu qui avait choisi de partager leur condition humaine
jusqu'au bout, reprenait vie auprès d'eux, et cette fois pour toujours. Je pense
qu'il y a quelque chose à vivre là-dedans, plutôt que quelque chose à comprendre.
Je souhaite de tout mon coeur vous avoir donné envie de vivre quelques pas
de plus avec ce Jésus que vous admirez et aimez.