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Votre questionQuelle est la position des Eglises au sujet des dons d'organes?
La Suisse est, paraît-il, à la traîne des nations européennes en matière de don d'organes. Avec divers amis, nous nous efforçons de stimuler en Suisse le don en question. Quelle est la position des Eglises à ce propos ? Que pensez-vous vous-mêmes ? Quelle auguments (chétiens" pouvez-vous nous suggérer pour faire avancer cette cause ?
Réponse de : 
Michel Cornuz
Michel Cornuz
Cher Philip,
D'abord bravo pour votre engagement qui est en effet important! Il me semble
qu'il y a en effet tout un travail d'information à faire sur ce thème, car s'il
y a si peu de donneurs, c'est peut-être avant tout par manque d'informations
(notamment simplement des dispositions légales!).
En ce qui concernent les Eglises, par ailleurs souvent si divisées sur les questions
de bioéthiques, il y a sur le sujet des "dons d'organes" un remarquable consensus.
Le don d'organes est encouragé, pour autant évidemment qu'il respecte la dignité
humaine, donc avec un donneur consentant et dans un but non commercial (comme le terme
de "don" devrait toujours le rappeler), mais on dsait qu'il y a dans ce domaine
un trafic horrible qui lui doit être très fermement condamné, d'où la nécessité
d'une législation claire dans ce domaine. J'ajouterais aussi un élément qu'on ne prend
peut-être pas assez en compte: il devrait y avoir un accompagnement psychologique
et spirituel des proches du donneur (voir en quoi le don d'organes peut aider
un travail de deuil), mais aussi de la personne receveuse, car ce n'est pas
forcément évident de vivre avec l'organe d'une autre personne.
Une fois n'est pas coutume sur ce site, je vous donne en référence un discours
du pape Jean-Paul II sur ce sujet qui me semble très pertinent, il parle du
"don d'organs" en termes de générosité...
http://www.france-adot.org/don-organe/discours-pape.pdf
Bonne suite dans votre engagement pour cette cause
D'abord bravo pour votre engagement qui est en effet important! Il me semble
qu'il y a en effet tout un travail d'information à faire sur ce thème, car s'il
y a si peu de donneurs, c'est peut-être avant tout par manque d'informations
(notamment simplement des dispositions légales!).
En ce qui concernent les Eglises, par ailleurs souvent si divisées sur les questions
de bioéthiques, il y a sur le sujet des "dons d'organes" un remarquable consensus.
Le don d'organes est encouragé, pour autant évidemment qu'il respecte la dignité
humaine, donc avec un donneur consentant et dans un but non commercial (comme le terme
de "don" devrait toujours le rappeler), mais on dsait qu'il y a dans ce domaine
un trafic horrible qui lui doit être très fermement condamné, d'où la nécessité
d'une législation claire dans ce domaine. J'ajouterais aussi un élément qu'on ne prend
peut-être pas assez en compte: il devrait y avoir un accompagnement psychologique
et spirituel des proches du donneur (voir en quoi le don d'organes peut aider
un travail de deuil), mais aussi de la personne receveuse, car ce n'est pas
forcément évident de vivre avec l'organe d'une autre personne.
Une fois n'est pas coutume sur ce site, je vous donne en référence un discours
du pape Jean-Paul II sur ce sujet qui me semble très pertinent, il parle du
"don d'organs" en termes de générosité...
http://www.france-adot.org/don-organe/discours-pape.pdf
Bonne suite dans votre engagement pour cette cause
Commentaires
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catherine4511.12.2010
Ce sujet revient souvent à nous. Je n'arrive pas encore à me prononcer à ce sujet. Trop de demandes et peu de donneurs, il ne faut pas perdre de vue que pour être donneur, ben, il faut être "mort" (sauf pour les cas de donneurs vivants) et on ne peut donc souhaiter le malheur des gens pour sauver sa propre vie. D'autre part, ne faudrait il pas non plus responsabiliser les gens par rapport à leur mode de vie? si des maladies arrivent, il y a des cas où la personne n'y peu vraiment rien, mais je pense aussi qu'il y a des cas où la maladie aurait pu être évitée. On vit dans une société de consommation à outrance, où tout est du, et je pense que doucement on glisse sur un terrain malsain.... où il existe un marché de "pièces de rechange". Honnêtement, je voudrais être donneur, mais par moment j'hésite encore....