Une bénédiction de mariagepour une nouvelle chance?
Je vais me marier avec le père de mes 2 enfants à la fin
de cette année. Or, ayant été déjà mariée en Juin 1993 et
divorcée en Novembre 1996 (après une séparation douloureuse
puisque ce dernier m'avait trompé 1 mois après le mariage, j'ai attendu 2 ans avant de me séparer car je croit en l'amour), je souhaite pouvoir offrir à mon futur mari une chance de se marier sous la bénédiction de Dieu, par forcément à l'église mais avec un pasteur dans un endroit privé(etc...) ? cela fait 12 ans que nous sommes ensemble et nous avons un garçon de + de 10 ans et une fille de 5 ans. Merci de me répondre pour savoir si vous m'accordez une nouvelle chance.
Bonjour,
Tout d'abord, j'aimerais vous souhaiter beaucoup de bonheur et la bénédiction de Dieu sur vous, votre couple et votre famille!
Quant à votre question, il me semble qu'il n'y a aucun problème à recevoir la bénédiction de Dieu pour votre mariage. Pour les Eglises protestantes, le mariage en effet n'est pas un sacrement, en conséquence, nous pouvons reconnaître qu'il peut y avoir des échecs dans une vie de couple, pouvant conduire à un divorce...La grâce divine consiste justement à ce que les personnes qui ont passé par un tel échec puissent se relever et regarder vers l'avenir! et, pourquoi pas? former un nouveau projet de couple ou de famille sous la bénédiction de Dieu! Cette bénédiction divine ne dépend pas des règlements d'Eglise! L'Eglise a pour mission d'être témoin de cette bénédiction...et non de la "limiter" par un légalisme humain! Donc, si vous vous adressez à un pasteur d'une Eglise protestante "historique" (luthérienne, réformée ou anglicane), il ne devrait y avoir aucun problème pour célébrer (y compris dans une église et de manière publique) une telle bénédiction.
En revanche, une telle cérémonie ne serait pas possible dans l'Eglise catholique (sauf si votre premier mariage n'était que civil). Quant aux assemblées évangéliques, le mieux serait d'en parler avec un pasteur, mais souvent il y a une certaine réticence à bénir un couple dont l'une des personnes est divorcée.